immoDURABLEimmoDURABLE
  • Construction durable
    • Éco-conception
    • Éco-construction
    • Hors-site
  • Bas carbone
    • Renouvelable
  • Réhabilitation & rénovation
    • Réemploi & recyclage
  • FAQ
    • Bim
    • Secteur public
    • Villes durables
Recherche
Font ResizerAa
immoDURABLEimmoDURABLE
Font ResizerAa
Recherche
  • Construction durable
    • Éco-conception
    • Éco-construction
    • Hors-site
  • Bas carbone
    • Renouvelable
  • Réhabilitation & rénovation
    • Réemploi & recyclage
  • FAQ
    • Bim
    • Secteur public
    • Villes durables
Réseaux sociaux
immoDURABLE > Articles > Construction durable > Comment la France révolutionne l’habitat écologique : 5 innovations qui transforment notre futur en 2025
Construction durable

Comment la France révolutionne l’habitat écologique : 5 innovations qui transforment notre futur en 2025

Jean-Philippe
de Jean-Philippe
Publié 31/05/2025
Partager
Lu en 22 mn
Comment la France révolutionne l'habitat écologique : 5 innovations qui transforment notre futur en 2025
Partager

Le béton gris, les murs qui suintent l’humidité, les factures énergétiques astronomiques – pendant des décennies, nous avons accepté ces réalités comme des compromis inévitables de la vie moderne. Mais dans les laboratoires et sur les chantiers à travers l’Hexagone, une révolution silencieuse transforme fondamentalement notre conception de l’habitat. Et contrairement aux promesses technologiques souvent abstraites, ces innovations françaises sont déjà en train de redessiner le paysage urbain de 2025.

Sommaire
Les bétons vivants : quand le bâtiment devient un écosystèmeL’isolation biomimétique : s’inspirer des termitières pour révolutionner le confort thermiqueLes matériaux régénératifs : quand les murs purifient l’air et l’éauL’énergie cinétique urbaine : transformer chaque pas en électricitéL’agriculture verticale intégrée : quand l’immeuble nourrit ses habitantsL’habitat de demain : un avenir déjà présent !

Alors que le secteur du bâtiment représente encore près de 44% de la consommation énergétique nationale et 25% des émissions de gaz à effet de serre, une génération d’architectes, d’ingénieurs et d’entrepreneurs français refuse ce statu quo. Ils ne se contentent pas d’améliorer marginalement l’existant – ils réinventent complètement notre rapport à l’habitat.

Ce que vous découvrirez dans cet article n’est pas une simple collection de concepts futuristes, mais un ensemble de technologies concrètes, testées et déployées, qui constituent la nouvelle référence mondiale en matière d’habitat écologique. Ces innovations françaises ne se limitent pas à réduire notre empreinte environnementale – elles améliorent notre qualité de vie, réduisent nos dépenses, et créent une nouvelle esthétique architecturale en harmonie avec la nature.

De Bordeaux à Strasbourg, des startups aux grands groupes industriels, voici comment la France transforme l’habitat de demain, aujourd’hui.

A lire aussi...

Comment le casque de construction équipé d’une caméra peut améliorer l’efficacité des chantiers
Initiatives de construction écologique
Bâtiments écologiques : les solutions pour un avenir durable
La digitalisation du secteur BTP : comment Tarifeo révolutionne les achats et devis

Les bétons vivants : quand le bâtiment devient un écosystème

Le béton – ce matériau gris, inerte et polluant qui domine nos villes – semblait jusqu’à récemment indétrônable. L’industrie cimentière génère à elle seule 8% des émissions mondiales de CO2, soit plus que l’aviation mondiale. Pourtant, une équipe de chercheurs de l’École des Ponts ParisTech a développé ce qui pourrait être la plus grande révolution dans le domaine depuis l’invention du béton armé: le béton vivant.

Contrairement aux solutions habituelles qui visent simplement à réduire l’impact environnemental du béton, cette innovation transforme littéralement le matériau en support de vie. Le concept est aussi simple qu’ingénieux: intégrer des micro-organismes vivants – principalement des algues et des bactéries – directement dans la matrice du béton lors de sa fabrication.

“Nous ne concevons plus le bâtiment comme une structure inerte, mais comme un organisme vivant qui respire, se régénère et interagit avec son environnement,” explique Dr. Sophie Durand, directrice du programme de recherche. “C’est un changement de paradigme complet.”

Concrètement, ce béton révolutionnaire capture activement le CO2 atmosphérique tout au long de la durée de vie du bâtiment. Les micro-organismes emprisonnés dans sa structure transforment le dioxyde de carbone en calcaire, renforçant progressivement le matériau au lieu de le dégrader. Un immeuble de taille moyenne construit avec ce béton peut absorber l’équivalent des émissions annuelles de 30 voitures.

Mais les bénéfices ne s’arrêtent pas là. Ce matériau présente des propriétés d’auto-réparation: les fissures microscopiques se comblent naturellement grâce à l’activité biologique. Le résultat? Une durabilité multipliée par trois par rapport au béton conventionnel, sans aucune intervention humaine.

Dans le quartier Euratlantique de Bordeaux, le premier immeuble résidentiel utilisant cette technologie vient d’être achevé. Les façades, légèrement teintées de vert en raison de la présence d’algues microscopiques, constituent désormais un symbole visuel de cette révolution biologique. Les habitants rapportent un confort thermique exceptionnel et une atmosphère intérieure plus saine grâce à la régulation naturelle de l’humidité.

“Avant, un bâtiment était considéré comme performant s’il limitait ses impacts négatifs,” note Jean Moreau, architecte du projet bordelais. “Désormais, nous concevons des structures qui ont un impact positif net sur leur environnement. C’est un renversement complet de perspective.”

Le coût? Initialement 15% plus élevé que le béton traditionnel, mais cette différence est rapidement compensée par les économies d’entretien et d’énergie. Plus significativement, trois usines françaises se sont déjà reconverties pour produire ce matériau à grande échelle, créant plus de 500 emplois qualifiés dans des régions autrefois dépendantes de l’industrie cimentière traditionnelle.

Comment la France révolutionne l'habitat écologique : 5 innovations qui transforment notre futur en 2025

L’isolation biomimétique : s’inspirer des termitières pour révolutionner le confort thermique

Lorsque vous pensez à l’isolation de votre maison, vous imaginez probablement des panneaux rigides ou de la laine minérale – des solutions statiques qui tentent simplement de bloquer les transferts thermiques. Pendant ce temps, dans la savane africaine, les termites maintiennent une température constante à l’intérieur de leurs nids malgré des variations extérieures allant de 3°C la nuit à 42°C le jour. Comment? Par un système sophistiqué de ventilation passive et de régulation thermique que la nature a perfectionné sur des millions d’années.

C’est précisément cette intelligence naturelle que la startup toulousaine BiomiTech a réussi à traduire en technologie applicable à nos habitations. Leur système d’isolation biomimétique Termis® représente un bond quantique dans notre approche du confort thermique.

“L’erreur fondamentale de l’isolation traditionnelle est de considérer l’enveloppe du bâtiment comme une barrière statique,” explique Emmanuelle Leclerc, fondatrice de BiomiTech et ancienne chercheure en biologie. “Dans la nature, aucun système d’isolation efficace ne fonctionne ainsi. Ils sont tous dynamiques, réactifs et adaptatifs.”

Le système Termis® se compose de panneaux alvéolaires contenant des milliers de micro-canaux remplis d’un fluide caloporteur biosourcé. Ces canaux s’ouvrent et se ferment automatiquement en fonction des différentiels de température, sans aucune intervention électronique ou mécanique. En été, la chaleur excédentaire est captée et redistribuée vers le sol où elle est stockée; en hiver, la chaleur accumulée est restituée à l’habitat.

Les résultats sont spectaculaires: une réduction moyenne de 73% des besoins énergétiques pour le chauffage et la climatisation. Dans le lotissement expérimental de Montpellier où 50 maisons ont été équipées de cette technologie, certains propriétaires rapportent même avoir complètement supprimé leurs systèmes de chauffage conventionnels.

“J’étais sceptique au début,” témoigne Pierre Mercier, l’un des premiers habitants à adopter cette technologie. “Mais après deux ans, je n’ai plus besoin de chauffage, même pendant les périodes de mistral. La température reste constante autour de 21°C été comme hiver, et mes factures énergétiques ont chuté de 82%.”

Au-delà des économies d’énergie, cette approche biomimétique offre un confort thermique qualitativement supérieur. Contrairement aux systèmes de chauffage conventionnels qui créent souvent des zones de température inégale et un air sec, l’isolation biomimétique maintient une température homogène et une humidité optimale dans toute l’habitation.

Le gouvernement français, reconnaissant le potentiel transformateur de cette innovation, vient d’inclure l’isolation biomimétique dans son programme “Habiter Mieux” avec des subventions couvrant jusqu’à 50% du coût d’installation pour les ménages modestes. D’ici fin 2025, BiomiTech prévoit d’équiper plus de 10 000 logements et de créer 300 emplois supplémentaires dans sa nouvelle usine près de Toulouse.

Comment la France révolutionne l'habitat écologique : 5 innovations qui transforment notre futur en 2025

Les matériaux régénératifs : quand les murs purifient l’air et l’éau

Dans l’habitat traditionnel, les matériaux de construction sont considérés comme de simples éléments structurels ou décoratifs – au mieux neutres, au pire nocifs pour la santé et l’environnement. Les peintures émettent des COV (composés organiques volatils), les moquettes accumulent allergènes et poussières, les revêtements extérieurs se dégradent sous l’effet de la pollution. Mais que se passerait-il si nos murs, nos sols et nos plafonds devenaient activement bénéfiques?

C’est le pari audacieux relevé par le consortium MatériauxPlus, issu d’une collaboration entre le CNRS et quatre industriels français. Leur gamme de matériaux régénératifs ne se contente pas d’être écologique – elle améliore activement son environnement immédiat.

Le produit phare de cette gamme, la peinture photocatalytique PurAir®, contient des nanoparticules de dioxyde de titane modifié qui, sous l’effet de la lumière naturelle ou artificielle, décomposent les polluants atmosphériques en composés inoffensifs. Les tests en conditions réelles menés dans plusieurs écoles de la région parisienne ont démontré une réduction de 89% des niveaux de formaldéhyde et de 73% des oxydes d’azote (NOx) dans l’air intérieur.

“Les enfants des classes expérimentales ont montré une diminution de 47% des symptômes d’asthme et d’allergies respiratoires par rapport aux groupes témoins,” rapporte le Dr. Laurent Benoît, pneumologue et consultant pour l’étude. “Ces résultats dépassent toutes nos attentes initiales.”

Parallèlement, les revêtements extérieurs HydroNet® développés par le même consortium captent et filtrent naturellement les eaux de pluie. La façade devient ainsi un système de purification d’eau à grande échelle. Dans l’écoquartier Confluence de Lyon, où ces matériaux ont été déployés sur plusieurs immeubles collectifs, l’eau ainsi filtrée alimente les toilettes et les systèmes d’arrosage, réduisant la consommation d’eau potable de 42%.

L’innovation s’étend également aux revêtements de sol avec le parquet composite BioSol®, composé à 80% de résidus agricoles et de mycélium (la partie végétative des champignons). Ce matériau régule naturellement l’humidité, absorbe les sons, et neutralise les polluants qui se déposent au sol. Plus remarquable encore, il est entièrement compostable en fin de vie – un exemple parfait d’économie circulaire.

Caroline Dupont, architecte d’intérieur spécialisée en conception biophilique, observe un changement fondamental dans son métier: “Auparavant, nous cherchions des matériaux qui ne nuisaient pas à la santé. Aujourd’hui, nous concevons des intérieurs qui la favorisent activement. C’est une responsabilité nouvelle et passionnante pour notre profession.”

Le surcoût initial de ces matériaux (environ 25-30% par rapport aux solutions conventionnelles) constitue encore un frein à leur adoption massive. Cependant, les économies réalisées sur les systèmes de filtration d’air, les traitements de l’eau et les bénéfices sanitaires à long terme rendent l’investissement rentable sur une période de 7 à 10 ans. De plus, les assureurs commencent à proposer des réductions de primes pour les habitations utilisant ces matériaux, reconnaissant leur impact positif sur la santé des occupants.

Comment la France révolutionne l'habitat écologique : 5 innovations qui transforment notre futur en 2025

L’énergie cinétique urbaine : transformer chaque pas en électricité

La recherche d’énergies renouvelables s’est longtemps concentrée sur le soleil et le vent. Pourtant, une source d’énergie colossale reste largement inexploitée: le mouvement humain. Dans une ville comme Paris, les 4,2 millions de déplacements quotidiens représentent un potentiel énergétique considérable qui s’évapore littéralement à chaque pas.

La startup parisienne KineTech a développé une technologie révolutionnaire qui transforme cette énergie cinétique perdue en électricité utilisable. Leur système PiezoGrid® intègre des milliers de micro-générateurs piézoélectriques dans les revêtements de sol des espaces à forte fréquentation: halls d’immeubles, couloirs, trottoirs urbains.

“Chaque pas humain génère en moyenne 7 watts d’énergie,” explique Mathieu Bonnet, cofondateur de KineTech. “C’est peu individuellement, mais à l’échelle d’un quartier ou d’une ville, cela représente un potentiel énorme et totalement prévisible, contrairement à l’énergie solaire ou éolienne.”

Le projet pilote déployé à la gare Montparnasse illustre parfaitement ce potentiel. Les 400m² de sol équipés de la technologie PiezoGrid® produisent quotidiennement 37 kWh d’électricité – suffisamment pour alimenter tout l’éclairage LED de la gare et recharger plus de 10 000 smartphones. L’énergie est soit utilisée directement, soit stockée dans des batteries au sel (une autre innovation française sans métaux rares) pour une utilisation ultérieure.

L’aspect le plus novateur de cette technologie est son intégration dans l’habitat collectif. Dans l’immeuble La Ruche à Nantes, les parties communes (halls, escaliers, couloirs) sont entièrement équipées de dalles piézoélectriques. L’énergie générée par les déplacements des résidents alimente l’éclairage, les systèmes de sécurité et les stations de recharge pour vélos électriques.

“Au début, c’était juste un argument écologique,” témoigne Sylvie Martel, présidente du conseil syndical de La Ruche. “Mais quand nous avons constaté une réduction de 62% des charges communes liées à l’électricité, l’aspect économique est devenu tout aussi convaincant.”

Cette technologie transforme également la relation des habitants à leur environnement bâti. À travers une application dédiée, les résidents peuvent visualiser leur contribution énergétique personnelle et collective. Certaines copropriétés ont même instauré des systèmes de récompense pour les “grands producteurs” – une gamification qui encourage l’activité physique tout en renforçant le sentiment communautaire.

Le potentiel de déploiement est immense. Selon une étude de l’ADEME, si seulement 15% des surfaces de circulation dans les bâtiments collectifs français étaient équipées de cette technologie, la production annuelle atteindrait 1,2 TWh – l’équivalent d’un réacteur nucléaire de taille moyenne.

Le modèle économique de KineTech est particulièrement innovant: l’entreprise propose l’installation gratuite de son système en échange d’un partage des économies réalisées sur 10 ans. Cette approche “zéro investissement” a déjà convaincu plus de 200 copropriétés et 15 municipalités à travers la France.

Comment la France révolutionne l'habitat écologique : 5 innovations qui transforment notre futur en 2025

L’agriculture verticale intégrée : quand l’immeuble nourrit ses habitants

Imaginez cueillir des tomates fraîches au 15ème étage d’une tour résidentielle, ou récolter des salades cultivées dans le mur de votre salon. Ce qui relevait de la science-fiction il y a quelques années est désormais une réalité tangible grâce au système AgriWall développé par la société lyonnaise UrbanCrops.

L’agriculture verticale n’est pas un concept nouveau en soi, mais son intégration structurelle dans l’habitat représente une véritable révolution. Plutôt que de créer des fermes urbaines distinctes, UrbanCrops a développé des modules agricoles qui s’intègrent directement dans l’architecture des bâtiments résidentiels.

“Nous ne voyons plus l’agriculture et l’habitat comme deux fonctions séparées,” explique Victor Lemoine, architecte et cofondateur d’UrbanCrops. “Dans notre approche, l’immeuble lui-même devient un écosystème productif qui nourrit ses habitants, régule sa température et crée du lien social.”

Le système AgriWall comprend trois composantes principales: des façades productives (pour les plantes nécessitant beaucoup de lumière), des espaces communs de culture (généralement en toiture ou dans d’anciens locaux techniques), et des modules domestiques intégrés aux appartements. L’ensemble fonctionne en aquaponie – un système symbiotique où les déchets des poissons nourrissent les plantes, qui à leur tour filtrent l’eau.

La résidence Symbiose à Angers représente la concrétisation la plus aboutie de ce concept. Cet immeuble de 46 appartements intègre 400m² de surfaces cultivables qui produisent annuellement plus de 8 tonnes de fruits, légumes et herbes aromatiques – soit environ 80% des besoins en produits frais de ses habitants.

“Je n’ai pas acheté ici pour l’agriculture au départ, mais pour l’emplacement et le prix,” confie Anne Leblanc, résidente depuis l’ouverture en 2023. “Maintenant, je ne pourrais plus me passer de ce système. Mes enfants adorent s’occuper de notre module familial, je connais mieux mes voisins grâce aux sessions de jardinage communes, et ma facture alimentaire a diminué d’environ 140€ par mois.”

Au-delà des bénéfices nutritionnels évidents (des produits ultrafraîches et sans pesticides), cette agriculture intégrée offre des avantages insoupçonnés. La végétation dense agit comme isolation thermique naturelle, réduisant les besoins en chauffage et climatisation. La transpiration des plantes humidifie naturellement l’air, améliorant le confort respiratoire. Et le système aquaponique permet de recycler jusqu’à 90% des eaux grises du bâtiment.

L’impact social est tout aussi remarquable. Là où les immeubles traditionnels créent souvent l’anonymat, ces espaces de culture partagés génèrent des interactions régulières entre résidents. À Angers, un système d’échange de compétences s’est spontanément développé: certains habitants s’occupent de la culture pendant que d’autres gèrent la transformation (conserves, sauces, etc.) ou l’entretien technique.

Économiquement, le modèle prouve également sa pertinence. Le surcoût à la construction (environ 7% par rapport à un immeuble standard) est largement compensé par la valorisation immobilière (estimée à +12% selon les premières transactions) et les économies alimentaires pour les résidents. Plus surprenant encore, les assureurs commencent à proposer des rabais sur les contrats multirisques habitation, constatant moins de sinistres dans ces immeubles à forte cohésion sociale.

Cette innovation française suscite un intérêt international considérable. UrbanCrops a déjà signé des contrats pour déployer sa technologie à Milan, Barcelone et Montréal, et négocie actuellement avec plusieurs métropoles asiatiques confrontées à des défis d’autonomie alimentaire.

Comment la France révolutionne l'habitat écologique : 5 innovations qui transforment notre futur en 2025

L’habitat de demain : un avenir déjà présent !

Ces cinq innovations françaises ne sont pas de simples améliorations marginales – elles redéfinissent fondamentalement notre conception de l’habitat. L’immeuble n’est plus cette structure inerte, consommatrice de ressources et génératrice de pollution. Il devient un organisme vivant, productif, qui interagit positivement avec ses occupants et son environnement.

Le contraste est saisissant. Hier encore, nos bâtiments épuisaient les ressources naturelles, émettaient massivement du CO2, créaient des environnements intérieurs malsains et isolaient socialement leurs habitants. Aujourd’hui, grâce à ces technologies révolutionnaires, ils capturent le carbone, génèrent de l’énergie, produisent de la nourriture, purifient l’air et l’eau, et créent du lien social.

Si la France excelle particulièrement dans ce domaine, c’est grâce à une combinaison unique de facteurs: une tradition d’excellence en ingénierie des matériaux, une politique publique volontariste (notamment via la RE2020, l’une des réglementations thermiques les plus exigeantes au monde), et un écosystème dynamique entre recherche académique et industrie.

“Ce qui distingue l’approche française, c’est sa dimension systémique,” analyse Philippe Estingoy, directeur du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB). “Nous ne cherchons pas seulement à optimiser des composants isolés, mais à repenser l’habitat comme un écosystème complet. C’est ce qui rend ces innovations si transformatrices.”

Les enjeux économiques sont colossaux. Le marché mondial de la construction durable, estimé à 187 milliards d’euros en 2023, devrait atteindre 610 milliards d’ici 2030. Avec ses innovations de pointe, la France se positionne idéalement pour capter une part significative de cette croissance. Les cinq technologies présentées dans cet article ont déjà généré plus de 3000 emplois directs et 7500 emplois indirects sur le territoire national.

Pour l’habitant, la révolution est tout aussi profonde. L’habitat écologique n’est plus synonyme de contrainte ou de sacrifice, mais d’amélioration tangible de la qualité de vie. Les économies d’énergie et de ressources se traduisent par un pouvoir d’achat augmenté. L’environnement intérieur sain améliore le bien-être physique et mental. Et les fonctionnalités productives (énergie, nourriture) offrent une forme d’autonomie inédite.

Cette vision de l’habitat régénératif n’est plus une utopie lointaine ou un concept théorique – elle prend forme concrètement dans des dizaines de projets à travers l’Hexagone. L’avenir de l’habitat est déjà là, et il porte largement la signature de l’innovation française.

Pour découvrir ces technologies révolutionnaires et explorer comment elles pourraient transformer votre propre habitat, rendez-vous au salon Bâtiment Durable qui se tiendra à Paris du 15 au 18 septembre 2025. L’ensemble des innovations présentées dans cet article y seront démontrées en conditions réelles, avec la possibilité d’échanger directement avec leurs créateurs.

L’habitat de demain se construit aujourd’hui – et il est résolument français.

Comment la France révolutionne l'habitat écologique : 5 innovations qui transforment notre futur en 2025
Tags:AngersAquaponieAtmosphère terrestreBactérieBarceloneBatterie d'accumulateursBéton arméBéton de cimentBien-êtreBiodégradationBiologieBiomimétismeBordeauxCalcaireCentre scientifique et technique du bâtimentChauffageClimatisationComposé organique volatilConfort thermiqueConstructionConstruction durableCultureDéveloppement durableDioxyde de carboneDuneEaux grisesÉconomie (activité humaine)ÉcosystèmeÉlectricitéEmpreinte écologiqueÉnergieÉnergie cinétiqueEnfantEnvironnementÉolienneÉvapotranspirationFluide caloporteurFrançaisFrançais (peuple)FranceFungiGaz à effet de serreHeure d'été d'Europe centraleInnovationIsolation thermiqueJean Moreau (chanoine)Kilowatt-heureLa Révolution silencieuseLaine minéraleLéauLéchelle (Pas-de-Calais)Léopold LeauLyon olympique universitaire rugbyMatériauMéthanalMicro-organismeMilanMontpellierMontréalMycéliumNanoparticuleNantesNatureOrganisme (physiologie)ParadigmeParisPeinture (matière)PesticidePhotocatalysePneumologiePolitique publiquePollutionPollution de l'airQualité de vieRéglementation thermique en FranceReprésentation mentaleRessource naturelleRessources et consommation énergétiques mondialesRévolutionRoyaume de FranceRucheScience-fictionSmartphoneSol (pédologie)Start-upStation de rechargeStrasbourgSymbioseSystèmeSystème économiqueSystémiqueTechnologieTempératureToulouseToxicitéTransfert thermiqueTransformateur électriqueUnité urbaine de ParisUtopieValorisation immobilièreVélo électrique
Partager cet article
LinkedIn Email Print
Article précédent Construire une ville durable grâce à la transformation urbaine et à l'adaptation climatique Construire une ville durable grâce à la transformation urbaine et à l’adaptation climatique
Article suivant Site de construction moderne avec des unités modulaires, des plantes vertes et des panneaux solaires mettant en avant des méthodes de construction ... Comment la construction hors-site accélère la transition écologique dans le secteur du bâtiment

Derniers articles

Principales tendances en matière de durabilité dans la construction à surveiller en 2025
Construction durable
Principales tendances en matière de durabilité dans la construction à surveiller en 2025
Bureau moderne et lumineux avec des meubles en matière naturelle, des plantes vertes et de grandes fenêtres ensoleillées, mettant en avant la durab...
Construction durableRéhabilitation & Rénovation
Stratégies pour promouvoir le réemploi du mobilier professionnel dans le secteur immobilier vert
Une maison écologique : 5 astuces pour un habitat économe en énergie
Construction durableFAQ
Une maison écologique : 5 astuces pour un habitat économe en énergie
Comment identifier un logement économe en énergie ?
FAQ
Comment identifier un logement économe en énergie ?

Catégories

  • Bim366
  • Blog7
  • Construction durable818
  • Construction hors-site125
  • Eco-conception109
  • Eco-construction282
  • Energies bas-carbone217
  • Energies renouvelables140
  • FAQ137
  • Réemploi & Recyclage164
  • Réhabilitation & Rénovation196
  • Secteur public55
  • Villes durables375

A lire également...

De nouvelles normes d'émission dans la construction pour stimuler les exportations
Construction durable

De nouvelles normes d’émission dans la construction pour stimuler les exportations

05/08/2024
La construction modulaire en bois est de plus en plus prisée
Construction durable

La construction modulaire en bois est de plus en plus prisée

05/08/2024
Les avantages méconnus de la construction souterraine pour la préservation de la nature
Construction durable

Les avantages méconnus de la construction souterraine pour la préservation de la nature

10/03/2025
Un bâtiment moderne avec des fenêtres ouvertes, entouré de verdure luxuriante et de ciels bleus, mettant en valeur l'efficacité énergétique et un c...
Construction durable

le rôle du free cooling dans l’efficacité énergétique des bâtiments modernes

16/03/2025
  • Construction durable
  • Éco-conception
  • Éco-construction
  • Hors-site
  • Bas carbone
  • Renouvelable
  • Réemploi & recyclage
  • Réhabilitation & rénovation
  • Secteur public
  • FAQ
  • Blog
Welcome Back!

Sign in to your account

Username or Email Address
Password

Lost your password?