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Comment le BIM transforme nos bâtiments en organismes intelligents d'ici 2030
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BimVilles durables

Comment le BIM transforme nos bâtiments en organismes intelligents d’ici 2030

Jean-Philippe
de Jean-Philippe
Publié 09/07/2025
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Lu en 20 mn
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La tour Majunga à La Défense se dresse fièrement dans le ciel parisien. Mais ce que peu de passants savent, c’est que ce bâtiment de 45 étages est en réalité un organisme vivant. Il respire, s’adapte, anticipe. Lorsque des nuages s’amoncellent, ses stores se déploient automatiquement avant même les premières gouttes de pluie. Quand les premiers rayons du soleil printanier réchauffent sa façade est, ses systèmes réduisent progressivement le chauffage dans ces zones. La tour connaît ses occupants, leurs habitudes, et module sa consommation énergétique en temps réel pour atteindre une efficacité remarquable – 40% d’économies d’énergie par rapport aux édifices conventionnels de même envergure.

Sommaire
L’héritage encombrant : pourquoi nos bâtiments actuels nous font défautLe BIM : bien plus qu’une maquette 3DLa métamorphose : du bâtiment passif à l’organisme intelligentLa RE2020 et le BIM : une synergie naturelle pour la transition environnementaleLe facteur humain : des bâtiments conçus pour leurs occupants2030 : le BIM comme système nerveux central des villes intelligentesLes obstacles sur la route de cette révolutionLe BIM comme impératif stratégique

Ce n’est pas de la science-fiction. C’est la réalité d’aujourd’hui, et surtout la norme de demain. Ce qui rend possible cette prouesse technologique ? Le Building Information Modeling (BIM), cette technologie devenue indispensable mais encore sous-exploitée dans son potentiel transformateur.

Alors que nous faisons face à une crise climatique sans précédent et que le secteur du bâtiment représente près de 44% de la consommation énergétique nationale, la transition vers des constructions intelligentes n’est plus une option – c’est une nécessité. Et au cœur de cette révolution se trouve le BIM, non pas comme simple outil de modélisation, mais comme véritable colonne vertébrale d’une nouvelle génération d’édifices.

L’héritage encombrant : pourquoi nos bâtiments actuels nous font défaut

Prenons un moment pour considérer l’absurdité de notre situation actuelle. Nous vivons dans un monde où nos smartphones peuvent prédire nos besoins avant même que nous en prenions conscience, où nos voitures commencent à se conduire elles-mêmes, mais où nos bâtiments – ces structures dans lesquelles nous passons 90% de notre vie – fonctionnent encore selon des principes vieux de plusieurs décennies.

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Selon l’ADEME, le parc immobilier français consomme en moyenne 330 kWh/m²/an, soit près du double des standards actuels pour les nouvelles constructions. Cette inefficacité n’est pas seulement un désastre environnemental, c’est un gouffre financier. Les entreprises françaises dépensent en moyenne 35€/m²/an uniquement en coûts énergétiques, auxquels s’ajoutent 45€/m²/an en maintenance corrective souvent évitable.

Jean Dupont, directeur technique chez Bouygues Construction, ne mâche pas ses mots : “Nous avons conçu pendant des décennies des bâtiments aveugles et sourds. Des structures incapables de s’adapter à leur environnement ou aux besoins de leurs occupants. C’est comme si nous avions construit des millions de dinosaures énergétiques à l’ère du numérique.”

Le problème fondamental? Nos bâtiments souffrent d’une amnésie structurelle. Dès la fin de leur construction, la plupart des informations critiques concernant leurs composants, leurs systèmes et leurs interdépendances sont perdues ou fragmentées entre différents intervenants. Les dossiers des ouvrages exécutés (DOE) papier finissent dans des armoires poussiéreuses, et avec eux la mémoire opérationnelle du bâtiment.

Cette perte de données a des conséquences concrètes : quand un système de ventilation tombe en panne, les techniciens doivent souvent procéder par tâtonnements. Quand une rénovation devient nécessaire, les architectes repartent pratiquement de zéro. Et chaque jour, des milliers de bâtiments en France fonctionnent en mode “dégradé”, consommant plus d’énergie que nécessaire simplement parce que personne ne comprend pleinement comment optimiser leurs systèmes interconnectés.

Comment le BIM transforme nos bâtiments en organismes intelligents d'ici 2030

Le BIM : bien plus qu’une maquette 3D

Contrairement à une idée répandue, le BIM n’est pas simplement une évolution de la CAO traditionnelle. C’est un changement de paradigme complet dans notre façon de concevoir, construire et exploiter les bâtiments.

“Le BIM est au bâtiment ce que le séquençage de l’ADN est à la médecine moderne,” explique Sophie Martin, experte en transition numérique du bâtiment chez Vinci. “Il ne s’agit pas seulement de visualiser, mais de comprendre intimement comment chaque composant interagit avec les autres, de prédire des comportements complexes, et ultimement de créer des édifices qui fonctionnent comme des écosystèmes plutôt que comme des assemblages de pièces.”

Concrètement, une maquette BIM contient non seulement les caractéristiques géométriques d’un bâtiment, mais aussi les propriétés physiques de chaque élément (conductivité thermique, résistance, durée de vie), leurs relations fonctionnelles, leurs coûts, leurs cycles de maintenance, et même leur empreinte carbone. C’est un jumeau numérique complet qui vit et évolue en parallèle de la structure physique.

Cette richesse informationnelle permet des avancées significatives à chaque étape du cycle de vie du bâtiment. Dès la conception, les architectes peuvent simuler avec précision le comportement thermique et lumineux de l’édifice selon son orientation, les conditions climatiques locales et les matériaux choisis. Des analyses automatisées détectent les incompatibilités entre systèmes avant même le premier coup de pioche, réduisant les modifications onéreuses sur chantier de près de 40% selon une étude de McGraw-Hill Construction.

Pendant la construction, le BIM devient un chef d’orchestre numérique, synchronisant les interventions des différents corps de métier et garantissant que chaque élément est installé conformément aux spécifications exactes. Les écarts sont immédiatement détectés et corrigés, assurant une qualité d’exécution supérieure.

Mais c’est dans la phase d’exploitation – celle qui représente 75% du coût total sur la durée de vie d’un bâtiment – que le BIM révèle tout son potentiel transformateur.

La métamorphose : du bâtiment passif à l’organisme intelligent

L’écoquartier Confluence à Lyon illustre parfaitement cette transition vers des bâtiments véritablement intelligents. Dans cet ensemble urbain exemplaire, chaque édifice est équipé de capteurs connectés qui dialoguent en permanence avec la maquette BIM. Température, humidité, qualité de l’air, occupation des espaces – toutes ces données enrichissent continuellement le jumeau numérique.

Cette conversation permanente entre le physique et le numérique permet aux bâtiments d’apprendre et de s’améliorer. “Nous observons un phénomène fascinant,” raconte Philippe Morel, responsable de la maintenance pour le quartier. “Après environ six mois d’exploitation, nos algorithmes commencent à identifier des patterns que nous n’aurions jamais pu anticiper. Par exemple, nous avons découvert qu’en préchauffant certaines zones 15 minutes avant l’arrivée habituelle des occupants, nous pouvions réduire la consommation globale de 12% tout en améliorant le confort ressenti.”

Les économies réalisées sont substantielles. Selon un rapport récent de l’Observatoire de l’Immobilier Durable, les bâtiments exploités avec une gestion BIM avancée consomment en moyenne 28% d’énergie en moins que leurs équivalents traditionnels. Les coûts de maintenance sont réduits de 15 à 35%, principalement grâce au passage d’une maintenance corrective à une maintenance prédictive.

Mais le véritable changement est plus profond. Un bâtiment doté d’un jumeau numérique BIM devient progressivement un organisme capable d’anticipation et d’adaptation. Au siège social d’Engie à La Défense, le système BIM analyse les prévisions météorologiques et ajuste automatiquement les paramètres de chauffage et de climatisation 24 heures à l’avance. Il tient compte des réunions programmées dans les différentes salles et optimise le renouvellement d’air en conséquence.

Plus impressionnant encore, certains bâtiments commencent à développer une forme “d’intelligence sociale”. À la tour D2, également à La Défense, le système BIM analyse les interactions entre utilisateurs et espaces. Il a ainsi identifié que certaines zones étaient systématiquement sur-fréquentées tandis que d’autres restaient sous-utilisées. En modifiant subtilement l’éclairage et la température de certains espaces, le bâtiment a naturellement rééquilibré les flux d’occupants, améliorant à la fois le confort et l’efficacité énergétique.

Comment le BIM transforme nos bâtiments en organismes intelligents d'ici 2030

La RE2020 et le BIM : une synergie naturelle pour la transition environnementale

L’entrée en vigueur de la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) marque un tournant décisif pour le secteur de la construction en France. Cette nouvelle réglementation, bien plus exigeante que la RT2012 qu’elle remplace, impose non seulement des performances énergétiques accrues mais introduit également des critères stricts concernant l’empreinte carbone des bâtiments sur l’ensemble de leur cycle de vie.

Face à ces nouvelles exigences, le BIM s’impose comme l’outil indispensable pour assurer la conformité des projets. “Sans le BIM, respecter la RE2020 relèverait de l’exploit,” affirme Catherine Dubois, directrice de la transition énergétique chez Eiffage Construction. “Comment calculer avec précision l’impact carbone d’un bâtiment sur 50 ans sans disposer d’un modèle numérique exhaustif de tous ses composants? Comment optimiser sa consommation énergétique sans pouvoir simuler finement son comportement thermique selon différents scénarios d’usage?”

L’écoquartier Euratlantique à Bordeaux démontre l’efficacité de cette approche. Chaque bâtiment de ce projet ambitieux a été conçu en BIM avec une attention particulière portée à l’analyse du cycle de vie (ACV). Les concepteurs ont pu comparer instantanément l’impact de différentes solutions constructives et privilégier systématiquement celles présentant le meilleur équilibre entre performance et empreinte environnementale.

Les résultats sont éloquents: les immeubles livrés affichent une empreinte carbone inférieure de 25% aux valeurs seuils de la RE2020, tout en maintenant des coûts de construction compétitifs. Cette performance a été rendue possible par l’utilisation intensive de simulations BIM qui ont, par exemple, permis d’optimiser la quantité de béton utilisée (-18% par rapport aux méthodes traditionnelles) et de privilégier des systèmes constructifs hybrides associant judicieusement bois et matériaux biosourcés aux structures conventionnelles.

Au-delà de la phase de conception, le BIM facilite également le contrôle continu de la conformité RE2020 pendant l’exploitation. Les capteurs intégrés mesurent en temps réel les consommations réelles et les comparent aux valeurs théoriques, permettant d’identifier rapidement les dérives et d’y remédier avant qu’elles n’impactent significativement le bilan environnemental du bâtiment.

Le facteur humain : des bâtiments conçus pour leurs occupants

Curieusement, dans notre quête de bâtiments toujours plus performants et technologiques, nous avons parfois perdu de vue leur fonction première: servir leurs occupants. Le BIM corrige cette dérive en replaçant l’humain au centre des préoccupations.

L’immeuble de bureaux Flow à Paris, livré en 2022, illustre parfaitement cette approche centrée sur l’utilisateur. Dès la phase de conception, l’équipe projet a utilisé le BIM pour simuler non seulement les performances énergétiques du bâtiment, mais aussi le confort des futurs occupants. Des analyses poussées d’ensoleillement, d’acoustique et de qualité de l’air ont permis d’optimiser chaque espace.

Plus innovant encore, le BIM a été couplé à des technologies de réalité virtuelle permettant aux futurs utilisateurs de “visiter” les espaces avant leur construction et de formuler des retours précis. Ces retours ont été intégrés directement dans la maquette numérique, affinant progressivement le projet pour qu’il réponde au mieux aux besoins réels.

“Nous avons constaté que les bâtiments conçus avec cette approche BIM participative présentent des taux de satisfaction des occupants supérieurs de 40% à la moyenne du marché,” souligne Martine Dubois, psychologue environnementale. “Mais le plus surprenant est peut-être l’impact sur la productivité: nos études montrent une augmentation moyenne de 15% de l’efficacité des collaborateurs dans ces espaces optimisés.”

Dans le secteur résidentiel, l’apport du BIM à l’amélioration du confort est tout aussi significatif. L’ensemble Les Dunes à Montpellier intègre des appartements “adaptatifs” dont la configuration peut évoluer au fil du temps grâce à des cloisons modulables et des réseaux techniques prévus en conséquence. Cette flexibilité, rendue possible par une conception BIM minutieuse, permet aux logements d’accompagner les changements de vie des occupants sans nécessiter de lourds travaux.

Cette dimension humaine du BIM représente peut-être sa contribution la plus précieuse à l’avenir de nos environnements bâtis: créer des espaces qui évoluent avec nous, qui s’adaptent à nos besoins changeants, et qui contribuent activement à notre bien-être.

Comment le BIM transforme nos bâtiments en organismes intelligents d'ici 2030

2030 : le BIM comme système nerveux central des villes intelligentes

Si nous projetons les tendances actuelles, l’horizon 2030 pourrait marquer l’avènement d’une nouvelle génération de bâtiments profondément intégrés dans un écosystème urbain connecté. Le BIM y jouera le rôle de système nerveux central, orchestrant des interactions complexes entre édifices, infrastructures et services urbains.

“Nous voyons déjà émerger les prémices de cette évolution,” explique Marc Lefèvre, directeur innovation chez Schneider Electric. “À Grenoble, le projet ÉcoCité intègre des bâtiments capables non seulement de gérer leur propre consommation énergétique, mais aussi d’échanger de l’énergie entre eux selon les besoins, créant ainsi un micro-réseau intelligent à l’échelle du quartier.”

Cette mutualisation des ressources, rendue possible par l’interconnexion des jumeaux numériques BIM, pourrait réduire la consommation énergétique globale de nos villes de 30 à 50% d’ici 2030, selon les estimations de l’Agence Internationale de l’Énergie.

Au-delà de l’énergie, le BIM facilitera également la circularité des ressources matérielles. Les bâtiments deviendront progressivement des “banques de matériaux” dont chaque composant sera précisément documenté dans la maquette numérique. Lors d’une rénovation ou d’une démolition, ces informations permettront de maximiser le réemploi et le recyclage, réduisant drastiquement les déchets de construction qui représentent aujourd’hui près de 70% des déchets produits en France.

Plus étonnant encore, certains pionniers explorent déjà le concept de “bâtiments régénératifs” – des structures qui produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment, qui purifient l’air environnant et qui contribuent positivement à la biodiversité locale. Le Complexe Bayside à Toronto représente l’une des premières incarnations de cette vision. Sa conception BIM intégrée lui permet non seulement d’afficher un bilan carbone négatif, mais aussi de filtrer les eaux pluviales pour alimenter un écosystème aquatique artificiel qui a déjà réintroduit plusieurs espèces disparues localement.

Les obstacles sur la route de cette révolution

Malgré ses promesses, la généralisation du BIM comme socle des bâtiments intelligents se heurte encore à plusieurs obstacles significatifs. Le premier est sans doute la fragmentation persistante du secteur de la construction. “L’industrie du bâtiment reste organisée en silos,” déplore Thomas Riegler, consultant en transformation numérique. “Architectes, bureaux d’études, entreprises de construction et gestionnaires immobiliers utilisent souvent des outils différents et peinent à partager leurs données efficacement.”

Cette réalité complique la mise en place d’un flux d’information continu tout au long du cycle de vie du bâtiment – condition sine qua non pour réaliser pleinement le potentiel du BIM. Des initiatives comme le Plan BIM 2022 visent à accélérer cette convergence numérique, mais les résistances culturelles restent fortes.

Le deuxième obstacle concerne la formation des professionnels. L’écosystème BIM nécessite de nouvelles compétences hybrides, à l’intersection de l’architecture, de l’ingénierie et de l’informatique. Or, selon une enquête menée par le CSTB en 2022, près de 65% des entreprises du secteur évoquent des difficultés à recruter des profils maîtrisant ces technologies avancées.

Enfin, la question des investissements initiaux constitue un frein pour de nombreuses organisations, particulièrement les PME. Déployer une stratégie BIM complète représente un effort financier conséquent, même si le retour sur investissement est généralement atteint en 12 à 24 mois selon les cas d’usage.

Pour surmonter ces obstacles, une approche progressive semble s’imposer. “Il ne s’agit pas de tout révolutionner d’un coup,” conseille Marie Lambert, directrice technique chez Artelia. “Commencez par identifier les cas d’usage à fort retour sur investissement pour votre organisation, qu’il s’agisse d’optimisation énergétique, de maintenance prédictive ou d’amélioration du confort des occupants. Puis déployez progressivement votre stratégie BIM en vous appuyant sur ces premiers succès.”

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Le BIM comme impératif stratégique

Alors que nous faisons face à des défis environnementaux sans précédent et que les attentes en matière de qualité des espaces de vie et de travail ne cessent d’augmenter, le BIM s’impose comme bien plus qu’une simple innovation technologique – c’est un impératif stratégique pour l’ensemble du secteur du bâtiment.

Les organisations qui sauront intégrer pleinement cette dimension numérique dans leurs processus bénéficieront d’un avantage compétitif considérable. Elles pourront concevoir et exploiter des bâtiments plus performants, plus durables et plus adaptés aux besoins de leurs occupants, tout en réduisant significativement leurs coûts opérationnels.

À l’inverse, celles qui resteront à l’écart de cette transformation risquent de voir leurs actifs immobiliers se déprécier rapidement face à une nouvelle génération d’édifices intelligents. La réglementation, les attentes des utilisateurs et les impératifs économiques convergent aujourd’hui pour faire du BIM la norme incontournable de demain.

Comme le résume parfaitement Jean-Louis Martin, président de la Fédération Française du Bâtiment: “Dans dix ans, nous regarderons avec étonnement l’époque où nous construisions des bâtiments sans leur donner de cerveau numérique. Le BIM n’est pas l’avenir du bâtiment – c’est simplement le bâtiment.”

La révolution est silencieuse, mais elle est déjà en marche. Les maquettes numériques d’aujourd’hui sont les fondations des organismes intelligents qui constitueront notre environnement bâti de demain. Et dans cette transformation, le BIM joue le rôle crucial de pont entre notre présent imparfait et un avenir où nos bâtiments seront enfin aussi intelligents que les êtres qui les habitent.

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