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Comment réussir une démarche bas-carbone sur un chantier de petite taille
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Energies bas-carbone

Comment réussir une démarche bas-carbone sur un chantier de petite taille

Jean-Philippe
de Jean-Philippe
Publié 25/11/2025
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Lu en 26 mn
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La démarche bas-carbone dans le secteur du bâtiment vise à réduire significativement l’empreinte carbone des constructions, en agissant sur l’ensemble de leur cycle de vie. Elle s’inscrit dans une logique globale de lutte contre le changement climatique, en privilégiant des choix constructifs, énergétiques et matériels responsables.

Sommaire
  • Contexte et enjeux d’une démarche bas-carbone sur un petit chantier
  • Principes clés pour réussir une démarche bas-carbone sur un chantier de petite taille
  • Étapes essentielles de la démarche bas-carbone adaptées aux petits chantiers
  • Programmation et définition des besoins fonctionnels basés sur les critères environnementaux et la performance énergétique
  • Conception écologique et optimisation énergétique avec des matériaux bas carbone, une isolation performante et le bioclimatisme
  • Réalisation et gestion durable du chantier en limitant les déchets, en adoptant une charte chantier durable adaptée aux petits projets
  • Exploitation et comportement utilisateur : vers des pratiques économes en énergie et ressources naturelles pour prolonger l’effet bas-carbone
  • Méthodologie spécifique : l’analyse en cycle de vie (ACV) simplifiée pour petits chantiers
  • Solutions pratiques adaptées aux petits chantiers pour réduire le carbone
  • Questions fréquemment posées

S’adapter à un chantier de petite taille représente un défi particulier. Les ressources humaines et financières sont souvent limitées, ce qui nécessite une organisation simplifiée mais rigoureuse. La complexité des outils classiques peut freiner l’engagement, alors même que la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est tout aussi cruciale quel que soit l’échelle du projet.

Cependant, il existe des solutions pour faciliter cette démarche. Par exemple, le BIM, ou modélisation de l’information du bâtiment, peut jouer un rôle essentiel dans l’optimisation des projets de construction. Il permet non seulement d’améliorer l’organisation et la planification des chantiers, mais aussi d’assurer une meilleure gestion des ressources.

Cet article a pour objectif de vous guider pas à pas pour réussir une démarche bas-carbone sur un chantier de petite taille. Vous y trouverez des conseils pratiques, adaptés aux spécificités des petits projets, afin d’optimiser vos choix dès la conception et tout au long du chantier. L’enjeu est clair : limiter au maximum l’impact environnemental tout en maîtrisant coûts et organisation.

Réduire l’empreinte carbone d’un petit chantier est possible, à condition d’intégrer les bonnes pratiques dès le départ et de mobiliser tous les acteurs autour d’une vision commune. En intégrant des outils modernes comme le BIM, il est également possible d’améliorer la sécurité sur les chantiers, ce qui constitue un avantage supplémentaire.

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Contexte et enjeux d’une démarche bas-carbone sur un petit chantier

Le secteur du bâtiment est au cœur de la stratégie nationale bas-carbone (SNBC), qui fixe des objectifs ambitieux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans tous les domaines, dont la construction. La réglementation environnementale RE 2020 s’inscrit dans cette dynamique en renforçant les exigences sur la performance énergétique et l’empreinte carbone des bâtiments neufs.

Quelques points clés caractérisent ce cadre réglementaire :

  • Objectif de diminution des émissions de GES dès la conception, afin d’agir sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment, depuis le choix des matériaux jusqu’à son exploitation.
  • Intégration obligatoire d’analyses environnementales pour limiter les impacts négatifs liés aux constructions.

Les petits chantiers présentent des spécificités importantes face à ces enjeux :

  • Moins de ressources humaines et financières peuvent compliquer la mise en œuvre d’une démarche bas-carbone rigoureuse.
  • Nécessité d’adapter les outils et méthodes pour rester efficaces sans alourdir la gestion du projet.
  • Sensibilisation accrue des artisans et intervenants souvent moins formés aux questions environnementales.

Pour relever ces défis, il est essentiel d’embrasser la transition technologique dans l’industrie de la construction, qui est un virage inévitable vers une économie plus performante et un avenir plus durable. Agir tôt sur ces projets permet de contribuer significativement à la réduction globale des émissions tout en valorisant une approche maîtrisée, adaptée à l’échelle réduite du chantier. Le défi consiste à conjuguer simplicité opérationnelle et ambition écologique.

Principes clés pour réussir une démarche bas-carbone sur un chantier de petite taille

La réussite d’une démarche bas-carbone sur un petit chantier repose sur une organisation chantier rigoureuse et adaptée à l’échelle du projet. Même avec des moyens limités, il est essentiel d’établir un cadre clair pour coordonner les actions et assurer la prise en compte des enjeux environnementaux.

Mise en place d’une organisation claire et adaptée

  • Définir un comité de pilotage ou une équipe restreinte chargée de suivre la démarche bas-carbone.
  • Clarifier les responsabilités de chaque intervenant pour éviter les doublons et garantir la cohérence des choix.
  • Adapter les outils et process aux capacités du chantier, en privilégiant la simplicité et l’efficacité.

Rôle d’un référent bas-carbone

Un référent dédié joue un rôle central pour :

  • Veiller à l’intégration des objectifs bas-carbone dans toutes les phases du projet.
  • Coordonner les échanges entre les différents acteurs.
  • Assurer le suivi des indicateurs carbone tout au long du chantier.

Ce rôle peut être assumé par le chef de projet ou un expert externe selon la disponibilité des ressources.

Sensibilisation et formation des acteurs même à petite échelle

Tous les participants au chantier doivent être sensibilisés aux enjeux bas-carbone, quel que soit leur niveau d’implication. Cette sensibilisation :

  • Permet d’encourager des pratiques plus responsables au quotidien.
  • Facilite l’adhésion collective autour d’objectifs communs.
  • Peut passer par des sessions courtes, adaptées aux contraintes de temps, ou par des supports pédagogiques simples.

Impliquer dès le départ tous les acteurs garantit une dynamique positive et favorise l’adoption de gestes concrets qui réduisent l’impact carbone global. En parallèle, il est crucial de prendre en compte le bien-être des travailleurs sur le chantier. Pour cela, l’implémentation de certaines recommandations issues du guide sur la qualité de vie au travail peut s’avérer bénéfique. Ces recommandations peuvent contribuer à améliorer à la fois la productivité et la satisfaction des employés, tout en s’inscrivant dans une démarche globale de réduction de l’impact environnemental.

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Étapes essentielles de la démarche bas-carbone adaptées aux petits chantiers

La réussite d’une démarche bas-carbone sur un chantier de petite taille passe par une série d’étapes précises et adaptées à l’échelle du projet. Ces étapes permettent de maîtriser les impacts environnementaux dès le début.

1. Étude du site et contraintes environnementales

L’analyse du site est une phase incontournable. Vous devez identifier les spécificités locales : orientation, microclimat, topographie, sols, biodiversité. Ces éléments influencent directement les choix constructifs et énergétiques. Une bonne compréhension du contexte environnemental limite les risques et optimise la performance carbone.

2. Choix du mode constructif adapté

Le mode constructif doit être choisi selon l’impact carbone global, la faisabilité économique et technique. Sur un petit chantier, privilégier des solutions simples et peu gourmandes en énergie grise facilite la maîtrise des émissions. Par exemple, l’utilisation de matériaux biosourcés comme le bois ou des systèmes préfabriqués réduit les pertes et les temps de chantier. De plus, les avancées technologiques au service de la construction verte offrent de nouvelles opportunités pour réduire l’impact environnemental.

3. Utilisation simplifiée de l’ACV pour identifier les postes à fort impact carbone

L’analyse en cycle de vie (ACV) adaptée aux petits projets sert à cibler rapidement les postes responsables des plus fortes émissions (matériaux, énergie, transport). Cette version simplifiée concentre les efforts sur ce qui compte vraiment sans complexifier la démarche. L’ACV devient alors un outil pragmatique pour orienter vos décisions vers une réduction effective des gaz à effet de serre.

Ces étapes définissent un cadre clair pour réussir une démarche bas-carbone sur un chantier de petite taille, en alliant rigueur méthodologique et simplicité opérationnelle.

Programmation et définition des besoins fonctionnels basés sur les critères environnementaux et la performance énergétique

L’intégration des exigences bas-carbone dès la phase de programmation constitue une étape essentielle pour maîtriser l’impact environnemental d’un petit chantier. Vous devez définir précisément les besoins fonctionnels du projet en tenant compte non seulement des usages attendus, mais aussi des contraintes liées à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Points clés à considérer :

  • Inclusion des critères environnementaux dans le cahier des charges : choix de matériaux durables, limitation des consommations énergétiques, gestion optimisée des ressources.
  • Définition claire et détaillée des besoins pour éviter les surdimensionnements ou fonctionnalités inutiles qui augmenteraient l’empreinte carbone.
  • Prise en compte de la performance énergétique globale : isolation, orientation, systèmes de chauffage et ventilation adaptés.
  • Évaluation anticipée de l’impact carbone lié aux usages futurs du bâtiment.

Cette approche vous permet de cadrer le projet autour d’objectifs environnementaux mesurables et réalistes. Elle facilite aussi la communication entre les différents acteurs (maître d’ouvrage, architecte, bureaux d’études) pour orienter les choix techniques vers une démarche bas-carbone efficace.

L’attention portée dès cette étape évite les modifications coûteuses en phase de conception ou réalisation, tout en garantissant un bâtiment performant énergétiquement et respectueux de son empreinte carbone. En parallèle, il est crucial d’explorer comment optimiser les systèmes de gouvernance urbaine pour renforcer la résilience dans le cadre de ces projets. Cela peut inclure l’utilisation de technologies innovantes pour construire un monde plus intelligent et durable, comme celles discutées par Richard Mount dans son article sur les villes intelligentes.

Conception écologique et optimisation énergétique avec des matériaux bas carbone, une isolation performante et le bioclimatisme

La réussite d’une démarche bas-carbone passe par une sélection rigoureuse des matériaux. Les matériaux bas carbone, comme le bois ou le béton bas carbone, jouent un rôle central. Le bois, matériau naturel et renouvelable, stocke du carbone tout au long de sa durée de vie. Le béton bas carbone, quant à lui, réduit significativement les émissions liées à sa fabrication grâce à des liants alternatifs ou l’incorporation de déchets recyclés.

L’optimisation de l’isolation thermique est indispensable pour limiter les besoins énergétiques du bâtiment. Une isolation performante diminue les déperditions de chaleur en hiver et évite la surchauffe en été. Utiliser des isolants biosourcés (laine de chanvre, ouate de cellulose) permet d’allier performance thermique et faible impact environnemental.

Le bioclimatisme complète ces choix techniques en tirant parti des conditions naturelles du site :

  • orientation optimisée pour maximiser les apports solaires passifs ;
  • protection contre les vents froids et la surchauffe estivale ;
  • ventilation naturelle favorisée par la conception architecturale ;
  • intégration d’éléments tels que brise-soleil, murs trombe ou végétalisation.

Appliquer ces principes dès la phase de conception garantit une réduction notable des consommations énergétiques. La synergie entre matériaux bas carbone, isolation efficace et stratégie bioclimatique crée un bâtiment résilient et économe en ressources.

Pour améliorer encore cette démarche, l’utilisation des drones dans la conception des bâtiments pourrait offrir des perspectives intéressantes. Ces technologies pourraient optimiser la planification et la construction tout en respectant les normes écologiques.

En parallèle, l’efficacité énergétique doit être au cœur de notre stratégie pour une consommation moins gourmande en énergie. Cela implique non seulement l’optimisation de l’éclairage et de la consommation électrique, mais aussi une amélioration substantielle de l’isolation thermique.

Enfin, il est essentiel d’intégrer des approches innovantes telles que la modélisation des données du bâtiment (BIM) dans notre processus de conception architecturale. Cette technologie révolutionnaire transforme chaque étape du secteur de la construction, offrant ainsi une opportunité unique d’améliorer nos pratiques en matière de durabilité.

Réalisation et gestion durable du chantier en limitant les déchets, en adoptant une charte chantier durable adaptée aux petits projets

La gestion des déchets sur un chantier de petite taille demande une organisation rigoureuse pour éviter le gaspillage et réduire l’impact environnemental. Vous devez anticiper les quantités nécessaires de matériaux, planifier leur livraison avec précision et gérer les stocks afin d’éviter les surplus inutiles. Pour une meilleure compréhension des enjeux, vous pouvez consulter cet article sur la gestion des déchets dans le cadre de la construction durable.

Quelques bonnes pratiques à mettre en œuvre :

  • Tri sélectif des déchets dès leur production pour faciliter leur valorisation ou recyclage.
  • Réemploi des matériaux issus de la déconstruction lorsque cela est possible.
  • Réduction des emballages et utilisation de matériaux conditionnés en formats adaptés à la taille du chantier.
  • Surveillance stricte des consommations d’eau et d’énergie sur site pour limiter les gaspillages.

L’adoption d’une charte chantier durable, même simplifiée, permet de formaliser ces engagements. Cette charte sert de guide pour tous les intervenants, quel que soit le volume du projet. Elle peut inclure :

  • Des règles précises sur la gestion des déchets chantier.
  • Des consignes sur la limitation des nuisances sonores et poussières.
  • Des objectifs clairs pour minimiser l’empreinte carbone liée aux déplacements et à l’usage des machines.

Une telle démarche favorise l’appropriation des bonnes pratiques par l’ensemble de l’équipe, renforçant ainsi la réussite globale de votre projet bas-carbone. Vous verrez que même sur un petit chantier, chaque effort compte pour réduire significativement l’impact environnemental.

Il est également crucial d’intégrer certains [labels de l’immobilier durable](https://www.immodurable.blog/les-labels-de-limmobilier-durable) dans votre projet. Ces labels sont essentiels pour identifier l’immobilier durable et assurer le développement durable.

Enfin, il est possible de réinventer l’architecture en adoptant une approche plus éthique et durable. Cela pourrait non seulement améliorer la performance environnementale de vos projets, mais aussi offrir une meilleure qualité de vie aux utilisateurs finaux.

Comment réussir une démarche bas-carbone sur un chantier de petite taille

Exploitation et comportement utilisateur : vers des pratiques économes en énergie et ressources naturelles pour prolonger l’effet bas-carbone

L’accompagnement des utilisateurs est un levier essentiel pour assurer la pérennité des bénéfices d’une démarche bas-carbone. Une fois le chantier terminé, les choix faits en conception et réalisation ne suffisent pas à garantir une performance environnementale durable si l’usage du bâtiment n’est pas maîtrisé.

Vous pouvez encourager un usage responsable du bâtiment par plusieurs actions concrètes :

  • Sensibilisation aux économies d’énergie : informer sur les gestes simples comme l’extinction des éclairages inutiles, la gestion adaptée du chauffage ou de la climatisation, et la bonne utilisation des équipements électriques.
  • Formation aux bonnes pratiques : proposer des sessions ou supports pédagogiques pour expliquer l’impact des comportements quotidiens sur la consommation d’énergie et les ressources.
  • Mise en place d’outils de suivi énergétique : utiliser des compteurs intelligents ou applications permettant aux occupants de visualiser leur consommation en temps réel, favorisant ainsi une prise de conscience immédiate.
  • Promotion du tri et de la réduction des déchets dans le cadre de l’exploitation, limitant l’impact environnemental au-delà de la construction.

Le comportement des usagers influe directement sur les performances énergétiques réelles du bâtiment. Vous devez donc intégrer cette dimension dès la phase finale du projet pour prolonger l’effet bas-carbone obtenu lors de la construction.

Une exploitation optimisée garantit que les efforts engagés sur le chantier se traduisent par une réduction durable des émissions de gaz à effet de serre.

Méthodologie spécifique : l’analyse en cycle de vie (ACV) simplifiée pour petits chantiers

L’analyse en cycle de vie (ACV) est un outil fondamental pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) associées à un bâtiment, depuis la production des matériaux jusqu’à la fin de vie du chantier. Cette méthode permet d’identifier précisément les postes à fort impact carbone, afin d’agir efficacement sur les choix techniques et matériaux.

Sur les petits chantiers, l’ACV classique peut s’avérer trop complexe et coûteuse. L’ACV simplifiée répond à cette contrainte en proposant une évaluation rapide et ciblée. Elle repose sur :

  • une collecte réduite mais pertinente des données liées aux matériaux et procédés utilisés,
  • une modélisation allégée qui privilégie les principaux flux d’émissions,
  • une analyse focalisée sur les étapes les plus émettrices.

Cette adaptation facilite l’intégration de la démarche bas-carbone sans mobiliser des ressources excessives. Elle permet de prioriser les actions sur les éléments qui ont le plus fort impact, par exemple :

  1. la sélection de matériaux à faible émission,
  2. l’optimisation des processus constructifs,
  3. la réduction des déchets et consommations sur chantier.

Grâce à l’ACV simplifiée, vous pouvez orienter vos décisions vers des solutions efficaces et adaptées à l’échelle de votre projet, tout en respectant les objectifs réglementaires et environnementaux. Par exemple, dans le cadre de l’objectif de zéro artificialisation nette, il est crucial d’adopter des pratiques durables lors de la construction.

De plus, certaines entreprises comme Bouygues Immobilier, explorent des avenues innovantes telles que transformer des bureaux en logements pour répondre aux besoins croissants en logements tout en respectant ces nouvelles normes environnementales.

En outre, l’intégration de technologies de pointe au service de la sobriété énergétique dans nos bâtiments peut également contribuer significativement à réduire leur empreinte carbone. Ces technologies comprennent entre autres l’automatisation, les capteurs intelligents, et l’utilisation d’énergies renouvelables.

Cependant, comme le souligne un article récent, les objectifs de décarbonisation des bâtiments peuvent s’avérer irréalisables sans une nouvelle impulsion technologique. Il est donc impératif d’explorer toutes les options disponibles pour atteindre ces objectifs ambitieux.

Enfin, il est intéressant de noter que la technologie moderne nous permet même d’envisager des méthodes de construction innovantes telles que celles utilisées dans le projet “Ma cabane au Canada”, où des bâtiments modulaires écologiques sont construits grâce à l’impression 3D.

Solutions pratiques adaptées aux petits chantiers pour réduire le carbone

Recours aux solutions industrielles préfabriquées bas carbone : préfabrication béton bas carbone, prémurs, gain temps et qualité

Le recours à des éléments préfabriqués en béton bas carbone s’impose comme une solution efficace pour réussir une démarche bas-carbone sur un chantier de petite taille. La préfabrication permet de :

  • Réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre grâce à l’utilisation de bétons à faible teneur en clinker ou incorporant des matériaux recyclés.
  • Limiter les déchets sur site en fabriquant en atelier des prémurs ou d’autres éléments structurels parfaitement calibrés.
  • Accélérer la phase de construction par un assemblage rapide des modules, ce qui diminue la durée d’exposition aux nuisances environnementales du chantier.
  • Améliorer la qualité de la réalisation grâce à un contrôle strict en environnement industriel, réduisant les risques de malfaçons et les reprises coûteuses.

Les prémurs préfabriqués en béton bas carbone sont particulièrement adaptés aux petits projets où les moyens humains et logistiques sont limités. Cette solution permet de conjuguer efficience, performance environnementale et simplicité de mise en œuvre, deux enjeux clés lorsque vous cherchez à maîtriser à la fois l’empreinte carbone et la qualité finale du bâtiment.

Cette approche industrielle, combinée à une organisation rigoureuse, s’intègre parfaitement dans une démarche globale visant à optimiser l’impact carbone dès les premières phases du chantier. En parallèle, il est essentiel d’explorer des solutions innovantes pour le recrutement dans le secteur des énergies renouvelables afin d’atteindre les objectifs à long terme pour 2030. De plus, l’adoption du BIM GEM pourrait également faciliter l’exploitation et maintenance des bâtiments, contribuant ainsi à une gestion plus durable et efficace des ressources.

Réemploi encadré des matériaux : réemploi matériaux, économie circulaire, encadrement technique

Le réemploi des matériaux constitue un levier puissant pour réduire l’empreinte carbone d’un chantier, même de petite taille. Cette approche s’inscrit dans une logique d’économie circulaire en limitant les déchets et en valorisant les ressources existantes. Pour réussir une démarche bas-carbone sur un chantier de petite taille, il est essentiel de :

  • identifier les matériaux recyclables ou réutilisables dès la phase de conception,
  • garantir un encadrement technique strict pour assurer la sécurité et la qualité,
  • mettre en place une organisation adaptée pour gérer la collecte, le stockage et la remise en état des matériaux.

Cette démarche nécessite une vigilance particulière sur la traçabilité et la conformité aux normes. Le réemploi bien encadré complète efficacement les solutions comme la préfabrication béton bas carbone ou les prémurs, apportant un gain temps qualité sur le chantier.

Questions fréquemment posées

Qu’est-ce qu’une démarche bas-carbone sur un chantier de petite taille et pourquoi est-elle importante ?

Une démarche bas-carbone sur un chantier de petite taille vise à réduire l’empreinte carbone des projets de construction à petite échelle en intégrant des pratiques écologiques dès la conception jusqu’à l’exploitation. Elle est essentielle pour répondre aux enjeux environnementaux, respecter le cadre réglementaire français tel que la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et la RE 2020, et limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Quels sont les principes clés pour réussir une démarche bas-carbone sur un petit chantier ?

Les principes clés incluent la mise en place d’une organisation claire avec un référent bas-carbone, la sensibilisation et la formation des acteurs du chantier même à petite échelle, ainsi que l’adoption d’une charte chantier durable adaptée aux spécificités des petits projets afin de limiter les déchets et optimiser les ressources.

Comment l’analyse en cycle de vie (ACV) simplifiée s’applique-t-elle aux petits chantiers ?

L’ACV simplifiée permet d’évaluer rapidement les émissions de gaz à effet de serre liées au projet en identifiant les postes à fort impact carbone. Cette méthodologie spécifique est adaptée aux contraintes des petits chantiers pour prioriser les actions efficaces dans la réduction de l’empreinte carbone.

Quelles solutions pratiques sont recommandées pour réduire le carbone sur un chantier de petite taille ?

Parmi les solutions pratiques figurent le recours aux solutions industrielles préfabriquées bas carbone comme la préfabrication béton bas carbone et les prémurs, qui offrent un gain de temps et une meilleure qualité. Le réemploi encadré des matériaux favorise également l’économie circulaire tout en respectant un encadrement technique strict.

Comment intégrer des critères environnementaux et une performance énergétique optimale dès la programmation du projet ?

Il est crucial d’intégrer dès la programmation des exigences bas-carbone précises en définissant les besoins fonctionnels en tenant compte de leur impact environnemental. Cela inclut la sélection de matériaux bas carbone, une isolation performante et l’application des principes bioclimatiques pour optimiser la consommation énergétique.

Quel rôle joue l’exploitation et le comportement utilisateur dans le prolongement de l’effet bas-carbone d’un bâtiment ?

L’exploitation responsable du bâtiment par ses utilisateurs est fondamentale pour prolonger l’effet bas-carbone. Cela passe par un accompagnement vers des pratiques économes en énergie et en ressources naturelles, contribuant ainsi à maintenir une faible empreinte carbone tout au long du cycle de vie du bâtiment.

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