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Réhabilitation & RénovationVilles durables

Du cauchemar énergétique à l’exemple européen : comment Bordeaux Sud a transformé son destin en 5 ans

Jean-Philippe
de Jean-Philippe
Publié 13/06/2025
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Lu en 20 mn
Du cauchemar énergétique à l'exemple européen : comment Bordeaux Sud a transformé son destin en 5 ans
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Le soleil se couche sur Bordeaux Sud, baignant de lumière dorée les façades rénovées et les toits couverts de panneaux solaires. Dans les rues animées, des enfants jouent sur des places publiques végétalisées tandis que des résidents discutent près de jardins communautaires luxuriants. Cette scène idyllique contraste violemment avec le paysage qui dominait ce même quartier il y a à peine cinq ans : un enchevêtrement de bâtiments vétustes, des passoires thermiques délabrées et une population aux prises avec la précarité énergétique.

Sommaire
Le désastre énergétique qui menaçait tout un quartierLa crise qui a forcé le changementUne vision révolutionnaire : le plan intégré qui a tout changéLa métamorphose technique : des solutions concrètes et mesurablesL’innovation sociale : le facteur humain au cœur de la réussiteLes résultats spectaculaires : quand les chiffres parlent d’eux-mêmesUne reconnaissance internationale et un modèle d’avenirLes défis persistants et les prochaines étapesQuand l’impossible devient réalité…

La métamorphose de Bordeaux Sud représente bien plus qu’une simple rénovation urbaine. C’est l’histoire d’une renaissance complète, un cas d’école désormais étudié dans toute l’Europe comme l’exemple parfait de ce que la volonté politique, l’innovation technologique et l’engagement citoyen peuvent accomplir ensemble.

Cette transformation spectaculaire n’a pas été le fruit du hasard, mais le résultat d’une vision audacieuse et d’une exécution minutieuse qui a surmonté d’innombrables obstacles. “Quand nous avons commencé ce projet, personne ne croyait réellement que nous pourrions transformer un quartier entier en un modèle de durabilité,” confie Marie Deschamps, directrice du projet de réhabilitation. “Aujourd’hui, les délégations du monde entier viennent étudier notre approche.”

Le désastre énergétique qui menaçait tout un quartier

En 2018, Bordeaux Sud présentait un tableau alarmant. Les données récoltées par l’Observatoire de l’Habitat Durable révélaient une situation catastrophique : 78% des bâtiments étaient classés F ou G sur l’échelle du Diagnostic de Performance Énergétique, faisant du quartier l’un des plus énergivores de France. La consommation moyenne atteignait 320 kWh/m²/an, plus du double de la moyenne nationale.

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Les conséquences de cette inefficacité énergétique étaient dévastatrices à tous les niveaux. Sur le plan économique, les ménages du quartier consacraient en moyenne 22% de leurs revenus aux factures énergétiques, plongeant près de 40% d’entre eux dans une précarité énergétique chronique. “Nous devions choisir entre nous chauffer correctement ou manger à notre faim pendant les mois d’hiver,” témoigne Jean Moreau, résident de longue date. “Certains de mes voisins âgés vivaient dans une seule pièce pour économiser le chauffage.”

L’impact environnemental n’était pas moins alarmant. Le quartier émettait à lui seul plus de 45 000 tonnes de CO₂ annuellement, l’équivalent d’une petite ville industrielle. La pollution atmosphérique locale dépassait régulièrement les seuils d’alerte, contribuant à une incidence de maladies respiratoires 35% plus élevée que dans le reste de l’agglomération bordelaise.

Cette situation désastreuse n’était pas seulement le résultat d’un bâti ancien – bien que 65% des constructions dataient d’avant 1975, période antérieure à toute réglementation thermique – mais aussi d’un cercle vicieux d’appauvrissement et de désinvestissement. Les propriétaires, souvent en difficulté financière eux-mêmes, n’avaient ni les moyens ni les incitations nécessaires pour entreprendre des rénovations coûteuses. Les locataires, prisonniers de logements énergivores, voyaient leur précarité s’aggraver avec chaque augmentation du prix de l’énergie.

Du cauchemar énergétique à l'exemple européen : comment Bordeaux Sud a transformé son destin en 5 ans

La crise qui a forcé le changement

L’hiver particulièrement rigoureux de 2019 a été le catalyseur d’une prise de conscience collective. Avec des températures descendant exceptionnellement à -8°C pendant plusieurs semaines, les systèmes de chauffage vétustes ont cédé les uns après les autres. Plus de 200 foyers se sont retrouvés sans chauffage pendant des périodes prolongées, provoquant une véritable crise humanitaire locale que les médias nationaux n’ont pas manqué de relayer.

“J’ai visité des appartements où la température intérieure ne dépassait pas 12°C, où la condensation ruisselait sur les murs, créant des colonies de moisissures toxiques,” raconte le Dr. Philippe Laurent, médecin généraliste du quartier. “Les cas de bronchites sévères et d’asthme ont augmenté de 70% cet hiver-là. Nous avons même enregistré trois décès indirectement liés à ces conditions de vie indignes.”

Cette situation critique a généré une mobilisation sans précédent. Associations de quartier, professionnels de santé et activistes environnementaux ont organisé des manifestations qui ont culminé avec une marche rassemblant plus de 5000 personnes devant l’hôtel de ville. Face à cette pression citoyenne et médiatique, les autorités locales et régionales ont dû reconnaître l’urgence de la situation.

C’est dans ce contexte qu’est né le “Plan Renaissance Bordeaux Sud”, une initiative ambitieuse visant non pas à simplement améliorer l’existant, mais à transformer radicalement l’approche énergétique et environnementale du quartier. “Nous avons compris qu’il ne s’agissait pas seulement de rénover des bâtiments, mais de repenser entièrement notre façon d’habiter la ville,” explique Pierre Lacroix, alors adjoint au maire chargé de l’urbanisme.

Une vision révolutionnaire : le plan intégré qui a tout changé

Ce qui distingue la transformation de Bordeaux Sud des projets de rénovation urbaine traditionnels, c’est l’approche systémique adoptée dès le départ. Plutôt que de traiter les bâtiments isolément, les concepteurs du projet ont envisagé le quartier comme un écosystème énergétique complet, où chaque élément interagit avec les autres.

Le “Plan Renaissance” s’articulait autour de trois piliers fondamentaux : réduire drastiquement les besoins énergétiques, produire localement une énergie propre, et optimiser la distribution et la consommation grâce à des technologies intelligentes. Cette vision holistique a nécessité la collaboration sans précédent de multiples acteurs : autorités publiques, entreprises privées, universités, associations citoyennes et résidents.

Le premier défi était financier. Avec un coût estimé à 87 millions d’euros pour l’ensemble du projet, il fallait trouver des mécanismes de financement innovants. La solution est venue d’un montage complexe associant subventions européennes (programme ELENA à hauteur de 21 millions), fonds nationaux du plan de relance (32 millions), investissements privés via des contrats de performance énergétique (25 millions), et participation des propriétaires (9 millions), ces derniers bénéficiant d’avances remboursables sur les économies d’énergie futures.

“L’originalité de notre approche a été de traiter la rénovation énergétique comme un investissement rentable plutôt que comme une dépense,” souligne Sarah Mercier, économiste spécialiste des finances vertes qui a contribué à structurer le montage financier. “En calculant précisément le retour sur investissement des différentes interventions, nous avons pu attirer des investisseurs institutionnels traditionnellement réticents à ce type de projets.”

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La métamorphose technique : des solutions concrètes et mesurables

La rénovation des bâtiments existants constituait naturellement le cœur du projet. Une approche en trois volets a été déployée, adaptée aux spécificités de chaque immeuble. Pour le bâti ancien présentant un intérêt patrimonial (environ 30% du parc), des techniques d’isolation thermique par l’intérieur utilisant des matériaux biosourcés ont été privilégiées. Pour les constructions des années 1960-1970 sans valeur architecturale particulière (45% du parc), une isolation thermique par l’extérieur a été systématiquement appliquée, souvent couplée à une surélévation permettant de créer de nouveaux logements finançant partiellement les travaux.

Le cas de la résidence “Les Glycines”, un ensemble de 124 logements construit en 1968, illustre parfaitement cette approche. La rénovation complète a inclus une isolation extérieure avec 20 cm de fibres de bois, le remplacement de toutes les menuiseries par du triple vitrage, l’installation d’une ventilation double flux avec récupération de chaleur, et la création de 18 nouveaux appartements en attique. “La consommation énergétique est passée de 298 kWh/m²/an à seulement 68 kWh/m²/an, soit une réduction de 77%,” précise Nathalie Dubois, architecte responsable du projet. “Mais au-delà des chiffres, c’est le confort et la qualité de vie des habitants qui ont été transformés.”

Pour les 25% de bâtiments trop dégradés pour être efficacement rénovés, des opérations de démolition-reconstruction ont été menées, créant des édifices à énergie positive qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Ces nouvelles constructions, exemplaires en termes de performance énergétique, intègrent systématiquement des façades bioclimatiques, des toitures végétalisées, et des systèmes de récupération des eaux pluviales.

Mais la véritable innovation de Bordeaux Sud réside dans le déploiement d’un réseau énergétique de quartier, véritable colonne vertébrale du projet. Ce système intégré combine plusieurs sources d’énergie renouvelable : 15 000 m² de panneaux photovoltaïques installés sur les toits, une centrale de géothermie profonde exploitant un aquifère à 85°C situé à 1 800 mètres de profondeur, et une unité de méthanisation valorisant les déchets organiques du quartier et des environs.

“L’intelligence du système repose sur son hybridation et sa flexibilité,” explique Professeur Thomas Mercier, chercheur en systèmes énergétiques à l’Université de Bordeaux qui a supervisé la conception du réseau. “Les différentes sources se complètent mutuellement selon les saisons et les moments de la journée, tandis qu’un système de stockage thermique et électrique permet d’optimiser l’adéquation entre production et consommation.”

L’innovation sociale : le facteur humain au cœur de la réussite

La transformation de Bordeaux Sud ne s’est pas limitée aux aspects techniques et énergétiques. Les concepteurs du projet ont compris dès le départ que la réussite dépendrait de l’implication des habitants, non seulement pendant la phase de conception, mais aussi dans la gestion quotidienne du nouveau système énergétique.

Une démarche participative ambitieuse a été mise en place, avec la création de 12 “Comités Énergie” regroupant des résidents formés aux enjeux énergétiques qui ont participé activement aux décisions. Plus de 75 ateliers citoyens ont été organisés, permettant de recueillir les besoins spécifiques des habitants et d’adapter le projet en conséquence. “Au début, beaucoup étaient sceptiques,” reconnaît Aminata Diallo, présidente de l’association des habitants. “Mais quand ils ont vu que leurs idées étaient vraiment prises en compte, l’adhésion a été massive.”

Cette implication s’est prolongée au-delà de la phase de conception avec la création d’une coopérative énergétique citoyenne, “Bordeaux Sud Énergie”, qui détient aujourd’hui 35% du capital du réseau énergétique local. Les bénéfices générés sont réinvestis dans des projets communautaires ou redistribués aux sociétaires, créant un cercle vertueux qui renforce l’appropriation collective du système.

L’approche sociale s’est également traduite par une attention particulière à la question de la précarité énergétique. Un “Fonds de Solidarité Énergétique” a été mis en place, alimenté par une partie des économies réalisées, pour accompagner les ménages les plus fragiles. Des “conseillers énergie” ont été formés parmi les demandeurs d’emploi du quartier, créant ainsi 18 emplois locaux non délocalisables. “Notre objectif était de faire de la transition énergétique un levier d’inclusion sociale, pas un facteur supplémentaire d’inégalités,” souligne Isabelle Morin, responsable du volet social du projet.

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Les résultats spectaculaires : quand les chiffres parlent d’eux-mêmes

Trois ans après le lancement des premiers travaux, les résultats dépassent les prévisions les plus optimistes. La consommation énergétique moyenne du quartier a chuté de 62%, passant de 320 à 122 kWh/m²/an. Les émissions de CO₂ ont été réduites de 71%, soit une économie annuelle de près de 32 000 tonnes. Quant à la production locale d’énergie renouvelable, elle couvre désormais 83% des besoins du quartier, contre moins de 5% auparavant.

Sur le plan économique, l’impact est tout aussi significatif. Les factures énergétiques des ménages ont diminué en moyenne de 58%, représentant une économie annuelle de 1 450 € par foyer. La valeur immobilière des biens a augmenté de 25 à 40% selon les segments, une plus-value largement supérieure aux contributions demandées aux propriétaires pour les travaux.

Les bénéfices ne sont pas uniquement financiers. Une étude d’impact menée par l’Observatoire Régional de la Santé révèle une diminution de 43% des pathologies respiratoires dans le quartier et une amélioration significative des indicateurs de bien-être psychologique. “Les habitants ne souffrent plus du froid en hiver ni des canicules en été,” constate le Dr. Laurent. “C’est un changement radical qui a des répercussions positives sur tous les aspects de leur santé.”

Le projet a également généré d’importantes retombées économiques locales. Plus de 350 emplois ont été créés pendant la phase de travaux, dont 120 réservés aux habitants du quartier via des clauses d’insertion. L’émergence d’une filière locale d’éco-rénovation a pérennisé 85 emplois qualifiés, tandis que la gestion du réseau énergétique et les activités de maintenance emploient aujourd’hui 28 personnes à temps plein.

“Le plus remarquable, c’est que ce projet a transformé l’image du quartier,” observe Sophie Dupont, sociologue qui a suivi l’évolution de Bordeaux Sud. “D’un secteur stigmatisé pour sa précarité, il est devenu un lieu d’innovation admiré et visité. Cette fierté retrouvée est peut-être la plus grande réussite du projet.”

Une reconnaissance internationale et un modèle d’avenir

La transformation de Bordeaux Sud n’est pas passée inaperçue. Le projet a remporté en 2023 le prestigieux “European Sustainable Energy Award” dans la catégorie “Innovation urbaine”, ainsi que le prix spécial du jury des “Green Solutions Awards” pour son approche intégrée. Plus de 25 délégations internationales ont déjà visité le quartier pour s’inspirer de ses solutions, et un programme de formation destiné aux élus et techniciens d’autres collectivités a été mis en place en partenariat avec l’ADEME.

“Ce qui fait la force du modèle Bordeaux Sud, c’est qu’il démontre qu’une transformation profonde est possible sans exclusion sociale,” analyse Carlos Rodriguez, expert en politiques énergétiques auprès de la Commission européenne. “C’est exactement le type d’exemple dont nous avons besoin pour accélérer la transition énergétique à l’échelle du continent.”

La Commission européenne a d’ailleurs intégré plusieurs innovations développées à Bordeaux Sud dans ses recommandations pour la mise en œuvre du “Renovation Wave”, l’ambitieux programme de rénovation énergétique de 35 millions de bâtiments européens d’ici 2030. Le modèle de coopérative énergétique citoyenne et le système de financement basé sur les économies futures font notamment partie des bonnes pratiques mises en avant.

À l’échelle nationale, le succès de Bordeaux Sud a influencé la nouvelle loi sur la rénovation énergétique, qui encourage désormais explicitement les approches à l’échelle du quartier plutôt que du bâtiment isolé. Un fonds national de 500 millions d’euros a été créé pour soutenir dix projets similaires dans d’autres agglomérations françaises.

Les défis persistants et les prochaines étapes

Malgré son succès incontestable, le projet Bordeaux Sud n’est pas exempt de défis. La gouvernance du système énergétique, partagée entre acteurs publics, privés et citoyens, reste complexe et nécessite des ajustements constants. Certains propriétaires, notamment les plus âgés ou les moins fortunés, ont rencontré des difficultés pour financer leur part des travaux malgré les aides disponibles. Et la pression immobilière générée par l’attractivité nouvelle du quartier soulève des inquiétudes quant aux risques de gentrification.

“Nous sommes conscients que la réussite du projet pourrait paradoxalement menacer sa dimension sociale,” reconnaît Émilie Laurent, adjointe au maire chargée du logement. “C’est pourquoi nous avons renforcé nos outils de maîtrise foncière et mis en place un observatoire des loyers spécifique au quartier.”

Pour les initiateurs du projet, l’aventure ne fait que commencer. La prochaine phase vise à faire de Bordeaux Sud un “quartier zéro carbone” d’ici 2030, en s’attaquant aux émissions liées à la mobilité et à l’alimentation. Un ambitieux plan de végétalisation est également en cours pour renforcer la résilience face aux canicules de plus en plus fréquentes.

Le quartier s’apprête aussi à devenir un véritable laboratoire vivant de l’économie circulaire, avec l’objectif de réduire de 80% les déchets non valorisés d’ici cinq ans. “La transition énergétique n’est qu’un aspect d’une transformation plus profonde vers un mode de vie durable,” explique Victor Moreno, directeur du projet “Bordeaux Sud 2030”. “Nous voulons montrer qu’un quartier urbain peut fonctionner presque en circuit fermé, tout en offrant une qualité de vie exceptionnelle.”

Quand l’impossible devient réalité…

L’histoire de Bordeaux Sud nous rappelle une vérité fondamentale : les crises les plus graves peuvent devenir le terreau des transformations les plus inspirantes. Ce qui semblait un cauchemar énergétique insoluble il y a cinq ans est aujourd’hui un modèle d’innovation et de durabilité qui rayonne bien au-delà des frontières de la Gironde.

La clé de cette métamorphose réside dans l’alliance de trois facteurs : une vision systémique qui a traité le quartier comme un organisme vivant plutôt que comme une collection de bâtiments ; une approche profondément participative qui a fait des habitants les acteurs de leur propre transformation ; et un montage financier innovant qui a transformé des coûts en investissements rentables.

“Le plus grand enseignement de Bordeaux Sud, c’est qu’il n’y a pas de fatalité,” conclut Marie Deschamps. “Avec de l’audace, de la méthode et une véritable coopération entre tous les acteurs, même les quartiers les plus énergivores peuvent devenir des modèles de durabilité.”

Si votre ville, votre quartier ou votre entreprise s’intéresse à la transition énergétique, l’expérience de Bordeaux Sud offre des enseignements précieux directement applicables à votre contexte.

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