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Révolution silencieuse : comment le BIM a permis de réduire de 40% l'empreinte carbone d'un projet immobilier en crise
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Révolution silencieuse : comment le BIM a permis de réduire de 40% l’empreinte carbone d’un projet immobilier en crise

Jean-Philippe
de Jean-Philippe
Publié 14/06/2025
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Lu en 21 mn
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Le ciel gris de novembre surplombait le chantier du complexe résidentiel Les Jardins de l’Étoile, à la périphérie de Lyon. Martin Dubois, directeur de projet chez Constructions Durables SA, contemplait avec inquiétude les travaux qui avançaient au ralenti. Les rapports d’impact environnemental préliminaires venaient de tomber, et les chiffres étaient alarmants : une empreinte carbone prévisionnelle dépassant de 35% les objectifs fixés par le cahier des charges et les exigences de la RE2020. Un désastre en termes d’image pour ce projet qui se voulait exemplaire, sans parler des pénalités financières qui s’annonçaient.

Sommaire
L’avant : un chantier traditionnel aux prises avec ses contradictions écologiquesLe pont : l’implémentation stratégique du BIM comme levier de transformation écologiqueL’après : un projet transformé aux performances environnementales exemplairesLes enseignements : le BIM comme catalyseur de la transition écologique du bâtimentVers une généralisation du BIM environnemental dans le secteurLe BIM, levier incontournable de la construction durable

“Ce jour-là, j’ai compris que nous devions tout remettre à plat ou abandonner nos ambitions environnementales,” se souvient Martin. “Le plus frustrant était de savoir que nous disposions déjà des technologies pour faire mieux, mais que notre approche fragmentée nous conduisait droit dans le mur.”

Cette situation n’est malheureusement pas exceptionnelle dans le secteur du bâtiment français, responsable de près de 44% de la consommation énergétique nationale et de plus d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, l’histoire des Jardins de l’Étoile a pris un tournant inattendu, devenant en moins de 18 mois un cas d’école en matière de construction durable. La clé de cette métamorphose ? Une implémentation rigoureuse et systémique du Building Information Modeling (BIM).

Cette étude de cas révèle comment, face à l’urgence climatique et aux contraintes réglementaires croissantes, le BIM s’est imposé non pas comme un simple outil technologique, mais comme un véritable levier de transformation écologique, permettant une réduction spectaculaire de 40% de l’empreinte carbone du projet tout en améliorant sa performance économique.

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L’avant : un chantier traditionnel aux prises avec ses contradictions écologiques

Le projet des Jardins de l’Étoile avait pourtant démarré avec des ambitions claires : créer un ensemble de 120 logements alliant qualité de vie et performance environnementale. Le maître d’ouvrage, Habitat Responsable, avait fixé des objectifs ambitieux en termes d’empreinte carbone et d’efficacité énergétique, en parfaite adéquation avec la RE2020.

Les premiers mois de chantier ont cependant révélé les limites d’une approche conventionnelle. “Nous avions des plans 2D, des documents éparpillés entre les différentes parties prenantes, et surtout une coordination déficiente entre les corps de métier,” explique Élodie Marchand, architecte principale du projet. “Chaque modification entraînait une cascade de problèmes non anticipés, générant des reprises coûteuses et énergivores.”

L’audit initial réalisé au sixième mois du chantier dressait un tableau préoccupant. Parmi les principaux problèmes identifiés figuraient :

Les conflits spatiaux entre les réseaux de CVC (chauffage, ventilation, climatisation) et la structure porteuse généraient en moyenne 3,2 reprises par étage, entraînant un gaspillage significatif de matériaux et une surconsommation énergétique des équipements provisoires. La coordination défaillante entre les équipes d’architecture et d’ingénierie énergétique avait conduit à des choix d’orientation et d’ouvertures sous-optimaux pour l’enveloppe du bâtiment, compromettant l’efficacité thermique passive. L’absence de simulation dynamique des performances énergétiques en conditions réelles d’utilisation avait abouti au surdimensionnement des systèmes de chauffage et de climatisation, avec un impact majeur sur l’empreinte carbone du projet.

Les conséquences environnementales étaient considérables. Le bilan carbone prévisionnel atteignait 1450 kg CO2eq/m², bien au-delà de la cible initiale de 970 kg CO2eq/m². La consommation énergétique estimée dépassait de 28% les objectifs du projet, compromettant l’obtention des certifications environnementales visées.

“Nous étions face à un paradoxe classique du secteur,” analyse Philippe Lemoine, ingénieur environnemental consulté pour l’audit. “D’un côté, une ambition écologique sincère; de l’autre, des méthodes de travail obsolètes qui rendaient cette ambition inatteignable. La fragmentation des données et l’absence de vision holistique condamnaient le projet à l’inefficacité environnementale.”

Le coût financier de cette situation était également alarmant. Les surcoûts liés aux reprises et corrections représentaient déjà 12% du budget total, et la tendance s’aggravait. Les délais s’allongeaient, augmentant l’impact environnemental de la phase chantier elle-même.

“C’était un cercle vicieux,” témoigne Martin Dubois. “Chaque retard engendrait de nouvelles inefficacités énergétiques, qui à leur tour généraient des problèmes supplémentaires. Nous savions que sans changement radical, nous nous dirigions vers un échec tant écologique qu’économique.”

Révolution silencieuse : comment le BIM a permis de réduire de 40% l'empreinte carbone d'un projet immobilier en crise

Le pont : l’implémentation stratégique du BIM comme levier de transformation écologique

Face à cette situation critique, l’équipe de direction a pris une décision audacieuse : suspendre temporairement certaines activités du chantier pour mettre en place une approche BIM intégrale. Cette décision, qui pouvait sembler contre-intuitive à court terme, s’est révélée déterminante pour le succès environnemental du projet.

“Nous avons compris qu’il ne s’agissait pas simplement d’adopter un nouvel outil, mais de transformer fondamentalement notre façon de travailler,” explique Martin Dubois. “Le BIM devait devenir le support d’une démarche écologique collaborative et intégrée.”

L’implémentation s’est déroulée en trois phases stratégiques, chacune apportant des bénéfices environnementaux spécifiques :

Phase 1 : Modélisation intégrale et analyse des impacts

La première étape a consisté à développer un modèle BIM complet du projet, intégrant non seulement les données géométriques, mais également les propriétés thermiques, les caractéristiques environnementales des matériaux et les flux énergétiques.

“Nous avons utilisé la plateforme Revit associée à des plugins spécialisés dans l’analyse du cycle de vie comme One Click LCA,” détaille Thomas Nguyen, BIM manager recruté spécifiquement pour le projet. “L’objectif était de disposer d’une maquette numérique enrichie de données environnementales précises pour chaque composant du bâtiment.”

Cette modélisation a permis de réaliser une analyse d’impact environnemental dynamique, révélant avec précision les principaux contributeurs à l’empreinte carbone excessive du projet. Les résultats ont été parfois surprenants. Par exemple, l’analyse a démontré que certains matériaux biosourcés, initialement choisis pour leur faible impact unitaire, généraient finalement une empreinte carbone importante en raison des distances de transport et des méthodes d’installation prévues.

“Le BIM nous a permis de passer d’une approche intuitive de la construction durable à une démarche factuelle et quantifiée,” souligne Élodie Marchand. “Chaque décision pouvait désormais être évaluée en termes d’impact carbone global.”

Phase 2 : Réingénierie collaborative orientée bas-carbone

Armée de ces données précises, l’équipe a entamé un processus de réingénierie collaborative, réunissant architectes, ingénieurs, fournisseurs et experts en construction durable autour de la maquette numérique.

“La puissance du BIM a été de créer un espace de dialogue interdisciplinaire centré sur l’optimisation environnementale,” témoigne Jean-Claude Mercier, ingénieur structure. “Nous pouvions visualiser instantanément l’impact de nos décisions techniques sur l’empreinte carbone globale et ajuster nos choix en conséquence.”

Cette collaboration a abouti à plusieurs innovations significatives :

La révision complète des systèmes CVC, avec une réduction de 32% de leur empreinte carbone grâce à un dimensionnement optimisé basé sur des simulations thermiques dynamiques issues du modèle BIM. L’optimisation structurelle ayant permis de réduire de 18% les quantités de béton tout en maintenant les performances mécaniques, notamment grâce à l’utilisation de béton bas-carbone aux endroits stratégiques identifiés par le modèle. La réorientation de certains bâtiments et la modification des ouvertures pour maximiser les apports solaires passifs en hiver tout en limitant les surchauffes estivales, réduisant de 25% les besoins énergétiques prévisionnels.

“Le BIM nous a permis d’atteindre un niveau de précision inédit dans l’optimisation environnementale,” observe Philippe Lemoine. “Nous pouvions désormais quantifier l’impact carbone de chaque décision, depuis le choix des matériaux jusqu’à l’organisation du chantier.”

Phase 3 : Optimisation logistique et construction coordonnée

La dernière phase a concerné l’optimisation de la logistique et de l’exécution du chantier, souvent négligée dans les stratégies de réduction d’empreinte carbone.

“Nous avons utilisé le modèle BIM pour planifier avec précision les approvisionnements et minimiser les transports,” explique Sarah Kowalski, responsable logistique. “La simulation 4D nous a permis d’optimiser les séquences de travaux pour réduire les temps d’utilisation des équipements énergivores et limiter les reprises.”

Cette approche a généré des résultats impressionnants :

Une réduction de 27% des trajets de livraison grâce à une planification optimisée. Une diminution de 35% des déchets de chantier, grâce à des calepinages précis et à la préfabrication de certains éléments, directement issue des données du modèle BIM. Une baisse de 22% de la consommation énergétique du chantier lui-même, grâce à une meilleure coordination des interventions.

L’utilisation d’applications mobiles connectées à la maquette BIM a également permis aux équipes terrain de disposer en temps réel des informations environnementales critiques, favorisant une exécution conforme aux objectifs de durabilité.

“Le modèle BIM est devenu notre référence commune pour toutes les décisions environnementales,” confirme Martin Dubois. “Il a créé une transparence et une responsabilité collective face aux enjeux écologiques du projet.”

Révolution silencieuse : comment le BIM a permis de réduire de 40% l'empreinte carbone d'un projet immobilier en crise

L’après : un projet transformé aux performances environnementales exemplaires

Dix-huit mois après le lancement de la démarche BIM, les Jardins de l’Étoile présentaient un visage radicalement différent. L’empreinte carbone globale du projet avait été réduite de 40%, passant de 1450 kg CO2eq/m² à 870 kg CO2eq/m², soit 10% en-dessous de l’objectif initial.

“Les résultats ont dépassé nos espérances,” se réjouit Catherine Dumas, directrice développement durable chez Habitat Responsable. “Nous avons non seulement atteint nos objectifs environnementaux initiaux, mais nous les avons dépassés, tout en améliorant la qualité globale du projet.”

Les performances environnementales mesurées sont impressionnantes :

Une réduction de 42% des émissions de CO2 liées aux matériaux de construction, grâce à des choix optimisés et à une réduction significative du gaspillage. Une diminution de 38% de la consommation énergétique prévisionnelle en exploitation, validée par des simulations thermiques dynamiques avancées. Une amélioration de 45% du confort thermique des occupants, mesurée selon l’indice PMV (Predicted Mean Vote), sans augmentation des systèmes actifs de chauffage ou de climatisation. Une réduction de 30% de la consommation d’eau grâce à l’optimisation des réseaux et à l’intégration efficace des systèmes de récupération d’eau de pluie.

Au-delà des chiffres, l’impact sur le confort et la qualité de vie des futurs occupants s’est avéré significatif. “Les simulations issues du BIM nous ont permis d’optimiser non seulement l’impact environnemental, mais également le bien-être des résidents,” souligne Élodie Marchand. “Nous avons pu maximiser l’éclairage naturel, améliorer la qualité de l’air intérieur et réduire les nuisances sonores, créant ainsi un environnement véritablement durable au sens large.”

Sur le plan économique, les résultats sont tout aussi convaincants. Malgré l’investissement initial dans la technologie BIM et la réorganisation du projet, le coût global de construction a été réduit de 7% par rapport au budget initial, principalement grâce à :

Une diminution de 65% des reprises et modifications en cours de chantier. Une réduction de 22% des délais d’exécution pour les phases restantes du projet. Une optimisation des quantités de matériaux, avec une réduction moyenne de 15% des volumes utilisés.

“L’analyse de la valeur réalisée grâce au BIM nous a permis d’identifier où investir pour maximiser l’impact environnemental positif, et où optimiser pour réduire les coûts sans compromettre la qualité,” explique Martin Dubois. “C’est ce que j’appelle l’efficience écologique : obtenir le maximum de bénéfices environnementaux pour chaque euro investi.”

Les résultats ont été si convaincants que le projet a obtenu la certification BBCA Excellent et le label E+C- niveau E3C2, dépassant les exigences de la RE2020 et positionnant Les Jardins de l’Étoile comme une référence régionale en matière de construction durable.

Les enseignements : le BIM comme catalyseur de la transition écologique du bâtiment

L’expérience des Jardins de l’Étoile offre des enseignements précieux pour l’ensemble du secteur de la construction face aux défis environnementaux actuels.

“Ce projet démontre que le BIM n’est pas simplement un outil technologique, mais un véritable catalyseur de transformation écologique,” analyse Pierre Durand, chercheur au Centre d’études sur la construction durable. “Il permet de passer d’une approche fragmentée de la performance environnementale à une vision systémique et intégrée.”

Plusieurs facteurs clés de succès se dégagent de cette expérience :

L’intégration des données environnementales au cœur du processus BIM

La simple modélisation géométrique n’aurait pas suffi à obtenir de tels résultats. C’est l’enrichissement du modèle avec des données environnementales précises (empreinte carbone des matériaux, performances thermiques, consommations énergétiques) qui a permis une optimisation globale.

“Nous avons créé un jumeau numérique environnemental du bâtiment,” explique Thomas Nguyen. “Chaque élément du modèle était caractérisé par son impact écologique, permettant des arbitrages basés sur des données factuelles plutôt que sur des approximations.”

Cette approche a nécessité un travail considérable d’intégration des bases de données environnementales (FDES, PEP) au modèle BIM, mais les bénéfices ont largement justifié cet investissement initial.

La collaboration interdisciplinaire centrée sur les objectifs environnementaux

Le BIM a servi de plateforme commune permettant aux différents acteurs du projet de collaborer efficacement autour des objectifs de durabilité.

“Avant le BIM, chaque spécialité optimisait son propre périmètre, souvent au détriment de la performance globale,” observe Jean-Claude Mercier. “Le modèle partagé nous a permis de visualiser et de quantifier les interdépendances, conduisant à des optimisations systémiques impossibles autrement.”

Cette collaboration a été soutenue par des processus formalisés de revue environnementale, où chaque décision majeure était évaluée collectivement à travers le prisme de son impact carbone.

L’anticipation et la simulation comme leviers d’optimisation

La capacité du BIM à simuler le comportement du bâtiment avant sa construction s’est avérée déterminante pour l’atteinte des objectifs environnementaux.

“Nous avons pu tester virtuellement des dizaines de variantes pour chaque système, identifiant les configurations optimales sans le coût et l’impact des essais-erreurs sur le terrain,” souligne Philippe Lemoine. “C’est particulièrement précieux pour les aspects environnementaux, où les conséquences des choix initiaux se manifestent souvent trop tard pour être corrigées efficacement.”

Les simulations thermiques dynamiques, les analyses d’ensoleillement, les calculs d’empreinte carbone en temps réel ont transformé l’approche du projet, passant d’une logique réactive à une démarche proactive d’éco-conception.

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Vers une généralisation du BIM environnemental dans le secteur

L’expérience des Jardins de l’Étoile soulève naturellement la question de la généralisation de cette approche à l’ensemble du secteur de la construction.

“Ce projet démontre que le BIM est désormais incontournable pour atteindre les objectifs ambitieux de la RE2020 et, plus largement, pour aligner le secteur du bâtiment avec les impératifs de la transition écologique,” affirme Catherine Dumas. “La question n’est plus de savoir si cette approche doit être adoptée, mais comment accélérer sa diffusion.”

Plusieurs freins à cette généralisation persistent néanmoins :

Le coût initial perçu de l’implémentation du BIM, bien que l’expérience des Jardins de l’Étoile démontre un retour sur investissement rapide et significatif. La résistance au changement dans un secteur traditionnel, nécessitant un accompagnement au changement structuré. Le besoin de compétences spécifiques alliant maîtrise technique du BIM et expertise environnementale, encore rares sur le marché.

Pour surmonter ces obstacles, plusieurs pistes émergent de cette expérience :

“La sensibilisation par l’exemple est essentielle,” estime Martin Dubois. “En partageant les résultats concrets obtenus, nous espérons convaincre d’autres acteurs que l’investissement dans le BIM environnemental n’est pas un coût, mais une source d’économies et de valeur ajoutée.”

La formation des professionnels aux usages environnementaux du BIM apparaît également comme une priorité, de même que le développement d’outils plus accessibles pour les petites structures.

“L’enjeu est de démocratiser ces approches pour qu’elles ne restent pas l’apanage des grands projets,” souligne Thomas Nguyen. “Des solutions BIM spécifiquement orientées vers l’optimisation environnementale et adaptées aux différentes échelles de projets sont nécessaires.”

Le BIM, levier incontournable de la construction durable

L’histoire des Jardins de l’Étoile illustre de manière convaincante comment le BIM, lorsqu’il est déployé avec une vision environnementale claire, peut transformer radicalement la performance écologique d’un projet de construction.

La réduction de 40% de l’empreinte carbone obtenue n’est pas simplement un succès technique ; elle représente un changement de paradigme dans l’approche de la construction durable. Elle démontre qu’avec les outils appropriés et une méthodologie rigoureuse, les objectifs ambitieux de la RE2020 et de la transition écologique du secteur sont non seulement atteignables, mais peuvent être dépassés tout en améliorant la qualité globale des projets.

“Le BIM environnemental n’est pas une option, c’est désormais une nécessité pour tout acteur du bâtiment souhaitant rester pertinent dans un monde confronté à l’urgence climatique,” conclut Catherine Dumas. “Les projets qui n’adopteront pas cette approche risquent non seulement de subir des surcoûts significatifs, mais également de devenir rapidement obsolètes face aux exigences croissantes des réglementations et des utilisateurs.”

L’expérience des Jardins de l’Étoile lance un appel clair à l’ensemble du secteur : la technologie et les méthodologies existent aujourd’hui pour construire de manière radicalement plus durable. Le BIM, loin d’être une simple évolution technique, s’affirme comme un levier stratégique de la transition écologique du bâtiment, capable de réconcilier performance environnementale, qualité architecturale et efficience économique.

Pour les professionnels encore hésitants face à cette transformation, le message est limpide : l’avenir de la construction sera numérique et durable, ou ne sera pas. Le temps de l’action est venu.

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