L’architecture prend un virage vert, comme en témoigne le récent prix du bâtiment de l’année à Sydney, remporté par un gratte-ciel “recyclé”. C’est un signe de la demande croissante en matière de durabilité et de construction écologique, qui montre que l’architecture, en plus d’être esthétique, peut également être respectueuse de l’environnement. C’est une évolution encourageante, tant pour l’environnement que pour l’avenir de l’architecture.
En effet, la tâche apparemment impossible de créer un gratte-ciel moderne alliant économie d’énergie et beauté esthétique a été accomplie à Sydney, et le bâtiment a été récompensé à l’unanimité par le titre de “Bâtiment de l’année” décerné par le Festival mondial de l’architecture. Ce gratte-ciel “recyclé” ne manquera pas de ravir les amateurs d’architecture moderne et les défenseurs des économies d’énergie.
Le bâtiment “nouveau-né de 49 étages” en question a été construit autour d’un bâtiment existant, ce qui lui a valu son surnom. Les propriétaires souhaitaient moderniser et agrandir le bâtiment tout en étant respectueux de l’environnement, en tenant compte de l’optimisation énergétique du bâtiment et des dommages potentiels causés par la destruction de l’ancien bâtiment. La réussite et l’innovation du projet ont été reconnues par le prestigieux prix du bâtiment de l’année. Le bâtiment, composé de cinq volumes superposés, est le résultat de 30 croquis, de la modélisation numérique et de modèles à plus petite échelle réalisés par le cabinet d’architectes 3XN. En fin de compte, le projet a été un succès tant en termes de construction responsable que de réalisation architecturale.
Son empreinte énergétique limitée grâce à son design
En effet, par conscience écologique, l’utilisation et la réutilisation de certains matériaux dans la construction d’un bâtiment ont été privilégiées, ce qui a permis d’éviter le rejet de 12 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Il s’agit d’une quantité importante, qui reflète non seulement l’impact écologique important du secteur du bâtiment, mais qui équivaut également à trois années de consommation d’énergie ou à près de 1 000 vols entre Paris et Marseille.
Enfin, c’est non seulement le plan social et humain global qui a motivé certaines décisions, mais aussi la construction d’un “village vertical” au centre de la structure. Les architectes l’ont présenté sur leur compte Instagram, et il permet aux différents employés d’interagir plus étroitement et plus facilement. De plus, les différents blocs, par leur base commune, favorisent la convivialité, la coopération et un sentiment général de bien-être au travail, ce qui n’est pas toujours le cas des bureaux contemporains comme ceux du réseau social américain Twitter.